27 févr. 2012

Numéro 6 - La version PDF

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Au sommaire de ce Numéro 6 (cliquez sur les liens pour y accéder directement) :
Bonne lecture !

Numéro 6 - À voir, à faire


Bibliothèque Hochelaga
1870, rue Davidson
514-872-3666

L’heure du conte (3-7 ans)
Samedis 11 février et 10 mars à 11h.

Contes et croissants pour parents et enfants (3-7 ans)
Samedis 25 février et 31 mars à 11h.

Histoires pour grandir et rêver avec Sonia
Dimanches 12 février et 25 mars à 14h.

Edcazoo (6-12 ans)
Jeudi 8 mars à 14h

Bibliothèque Maisonneuve
4120, rue Ontario Est
514-872-4214 (jeunes)

Heure du conte poupons avec Anne Sophie Rouleau (0-2 ans accompagnés d’un parent)
Jeudis 9 février et 29 mars à 10h30

Tout-petits contes avec Rosette D’Aragon (18 mois-3 ans accompagnés d’un parent)
Jeudis 16 février et 15 mars à 10h30

Atelier d’éveil musical pour les enfants (4-6 ans)
Samedi 18 février à 13h
Inscription au 514-872-4214

Atelier d’art avec Gofrette : peinture sur sac écologique (6-12 ans)
Samedi 10 mars à 13h
Inscription au 514-872-4214

Maison de la Culture Maisonneuve
4200, rue Ontario Est
514-872-2200
Laissez-passer disponibles dès le 9 février, à partir de 13h, à la maison de la culture Maisonneuve et sur le réseau Admission

Des mots d’la dynamite
Théâtre 2-5 ans
Mardi 6 mars à 10h et 14h30

Pomme
Théâtre 3-6 ans
Jeudi 8 mars à 10h30

Annabelle suit sa voix
Jeunesses Musicales du Canada
Concert animé et théâtrale
Jeudi 8 mars à 14h

Numéro 6 - Côté cuisine


Brunch en famille

Grand-Mère Poule
3100 rue Masson (coin 8e avenue)
514-729-4419

Grand et doté d’un véritable espace de jeux (cabane et toboggan compris !), le Grand-Mère Poule de la rue Masson est l’endroit familial par excellence. On peut y laisser les poussettes à l’entrée, puis s’installer à l’étage pour une délicieuse assiette à prix doux (choisie sur un menu très varié), pendant que les petits peuvent aller jouer au fond de la salle. On vous propose même de la vaisselle en plastique pour éviter la casse à table. L’ambiance est simple, comme à la maison !



Recette : Poire souris

Ingrédients (pour 2 personnes)
- 2 belles poires
- un peu de beurre (pour la cuisson)
- 8 amandes effilées
- 8 pépites de chocolat ou 4 smarties (pour les yeux)
- 4 bonbons en forme de fil)

Préparation :

Éplucher les poires et les couper en deux dans le sens de la longueur

Mettre le beurre dans une poêle, y faire dorer les amandes effilées et les laisser refroidir

Placer les moitiés de poire dans des assiettes, déposer le bonbon en fil du côté large pour faire la queue de la souris

Placer les pépites de chocolat ou les smarties pour faire les yeux de la souris (et éventuellement son nez)

Faire deux petites incisions sur le haut de chaque demie-poire, y enfoncer les amandes pour faire les oreilles

C’est prêt!

 
Légume vedette : le céleri-rave
Ce légume encore trop peu connu est très riche en vitamines et minéraux et peut se consommer aussi bien cru que cuit. Cru, le céleri-rave représente une excellente source de vitamine K – importante pour la coagulation du sang et la formation des os – mais aussi de vitamine C et B6, qui contribue notamment à la formation de globule rouge et à l’équilibre psychique dans son ensemble.
  

Numéro 6 - Démystifier la sexologie


Je me présente, Mélissa Santos, stagiaire en sexologie au regroupement Entre-Mamans. Un peu vague comme présentation? J’en conviens. Pour saisir mon rôle, d’abord faudrait-il bien comprendre ce qu’est la sexologie. Malgré sa croissance, ce domaine est malheureusement encore la cible de biens des préjugés. La sexologie est en fait  une science qui étudie la sexualité humaine dans sa globalité, incluant entre autres les aspects psychologiques, sociaux, culturels et biologiques de la sexualité. Ainsi, elle touche une panoplie de sujets tels que le développement sexuel, les relations de couple, l’érotisme, les comportements sexuels, les infections transmises sexuellement, la grossesse et l’accouchement, la contraception, les formes de sexualités atypiques, et bien d’autres. 

Pourquoi faire un stage chez Entre-Mamans ? Car le domaine de la sexologie et celui de la périnatalité se marient à merveille! En effet, cette formidable aventure qu’est la parentalité met souvent un couple à l’épreuve. Entre les couches, les repas, l’allaitement, les dodos, les pleurs de bébé, le travail, le ménage, les activités avec bébé, les courses, etc. (Ouff!), il ne reste souvent plus beaucoup de temps pour un moment entre amoureux. D’autres motifs tels que les douleurs, les nouvelles rondeurs (tout à fait saines) amenées par la grossesse, la fatigue, etc., peuvent constituer des obstacles aux rapprochements dans le couple. Mettre son couple sur « pause » pendant la grossesse et/ou après l’arrivée de bébé est une réaction tout à fait humaine. Toutefois, même si la sexualité est votre dernière préoccupation du moment, rappelez-vous qu’il est important de préserver la relation amoureuse qui vous lie à votre partenaire, et pas seulement celle que vous entretenez en tant que parents. Vous garder des moments d’intimité vous aidera  à passer aux travers des moments plus difficiles, mais aussi à apprécier les plus heureux !

Si vous désirez discuter ou poser des questions sur les sujets qui vous tiennent à cœur ou qui vous préoccupent, et ce de façon confidentielle, venez me rencontrer à l’organisme Entre-Mamans. Des rencontres individuelles de relation d’aide sont offertes. Vous pouvez aussi me contacter par courriel pour toute question en lien avec la sexualité, au Sexologie_entremamans@hotmail.ca
 
Mélissa Santos

Numéro 6 - Témoignage : Le suivi de grossesse par une sage-femme


Au Québec, les statistiques disent qu’il y a cinq demandes pour une place; je m’estime donc très chanceuse d’avoir pu être suivie par une sage-femme pendant ma grossesse, un suivi qui me paraissait plus humain, plus doux, plus naturel, plus respectueux. Mon expérience a confirmé tout cela.

Je ne suis bien sûr pas en mesure de comparer personnellement ce suivi avec un suivi médical classique, mais voici pourquoi j’ai fait ce choix et comment s’est déroulé ma grossesse avec ma sage-femme (Amaili, du CSSS Jeanne Mance) :

- Il s’agit d’un suivi que l'on choisit volontairement, après avoir assisté à une réunion d'information et donc décidé si c'est ce qui nous convient le mieux ou non.
Si la sage-femme qui nous est “assignée” ne nous convient pas pour diverses raisons, on peut aussi demander à être suivie par quelqu’un d’autre.
À noter qu’elles fonctionnent en binôme, et juste au cas où la seconde sage-femme serait de garde le jour J, on la rencontre toujours avant l’accouchement.

- Si un "problème" survient à n'importe quel stade de la grossesse, on vous transférera vers un suivi par un médecin, par exemple en cas de diabète, d'hypertension ou de grossesse multiple.

- Normalement quand on est suivie par une sage-femme, on accouche chez soi ou à la maison de naissance où elle exerce. Le CSSS Jeanne Mance n’ayant pas encore de chambre de naissance, j’avais le choix entre accoucher chez moi ou à l'hôpital St Luc, où 2 chambres sont réservées en permanence. J’ai choisi l’hôpital.

- Le suivi lui-même consiste en un rendez-vous d'une heure avec sa sage-femme attitrée, au début toutes les 6 semaines puis de manière de plus en plus rapprochée au fur et à mesure que la grossesse avance. Rendue à 37 semaines, on se voit une fois par semaine.
Ces rendez-vous permettent d'établir un vrai contact avec cette personne, toujours la même donc, à qui vous pouvez poser toutes vos questions, avec qui vous pouvez discuter de tous les aspects de la grossesse (physiques et psychologiques), de l'accouchement, de l'accueil du bébé, etc.
Elle procède aussi à chaque fois à un examen clinique (prise de tension, écoute du cœur du bébé, etc.) mais il n'y a pas d'examen gynécologique systématique, seulement un contrôle effectué vers 4 ou 5 mois de grossesse, et d'autres seulement en cas de problème ou signes d'une naissance prématurée éventuelle.

- En dehors des rendez-vous, il y a un système de garde, ainsi il y a toujours une sage-femme de l'équipe disponible, quel que soit le jour et l’heure. On peut l'appeler en cas d'urgence bien sûr, mais aussi pour une douleur ou une inquiétude... C’est drôlement plus rassurant et efficace que le 911!

- Le principe des sages-femmes est de faire confiance aux mères pour savoir quoi faire. Ainsi, les réunions prénatales consistent davantage en une discussion plutôt qu’en un "mode d'emploi" ferme et définitif. D'ailleurs, personne n'est obligé d'assister à ces réunions, on fait comme on veut : il y en a 4 en tout et on peut tout aussi bien aller à aucune d’entre elles ou juste à celles qu'on veut!

- On a de toutes façons le choix pour à peu près tout : dépistages divers, échographies, rien n'est imposé (sauf s'il faut s'assurer de quelque chose évidemment); notre sage-femme nous explique à chaque fois qu'à ce stade de la grossesse, c'est le moment de faire ceci ou cela, on en discute et on décide si on le fait ou non. Pour les examens qu'elle ne peut pas faire elle-même, elle écrit les prescriptions.

- Si tout se passe bien lors de l'accouchement, on ne voit même pas le personnel de l'hôpital, seulement la sage-femme, ainsi qu'une seconde qui vient l'aider (en fait il y en a une pour le bébé et une pour la maman), puis une aide-natale qui vient aider aux premiers soins du bébé, à démarrer l'allaitement, à rassembler nos affaires pour rentrer à la maison, à bien installer bébé dans le siège auto, etc.
En cas de problème au moment de l'accouchement, l'équipe médicale de l'hôpital prend bien entendu le relais des sages-femmes (c'est pourquoi j’ai personnellement trouvé plus rassurant d'accoucher à l'hôpital, en cas de problème, on gagne le temps du transport).

- Pour l'accouchement tout est orienté vers "le plus naturel" possible, c'est-à-dire avec le moins d'interventions : pas d’épidurale, pas d'épisiotomie, pas de forceps ou ventouse, évitement de la césarienne autant que possible (à 34 semaines la sage-femme vérifie que le bébé est bien la tête en bas et si ce n'est pas le cas, ou s'il se retourne à nouveau, il y a des exercices à faire pour qu'il se mette dans la bonne position).
Dans la même optique, et toujours sous condition que tout se passe bien, on pratique le peau à peau immédiatement : le bébé est mis sur la poitrine de la maman dès sa naissance, sous des couvertures pour le réchauffer, et on attend un peu avant de couper le cordon.
La sage-femme procède ensuite au test d'Apgar et autres vérifications d'usage puis la première mise au sein (si on a décidé d'allaiter, là encore c'est nous qui choisissons) se fait dans la première heure de vie du bébé.

- Après l'accouchement à l'hôpital, on a 12 heures pour rentrer à la maison, ce qui semble rapide mais finalement si tout le monde va bien, c’est bien agréable de quitter l'hôpital pour être tranquillement chez nous.

- Dernier point très avantageux du suivi par sage-femme : maman et bébé bénéficient d'un suivi post-partum de 6 semaines.
La sage-femme vient ainsi nous visiter à la maison le jour même ou le lendemain de la naissance puis encore au 3e et au 5e jour. Ensuite nous allons la voir une fois par semaine jusqu'à ce que le bébé ait 6 semaines. Cela permet de vérifier que tout se passe bien pour les deux au niveau physique et psychologique, et d'aider éventuellement à l'allaitement, aux soins etc. si on est paniqués. Là encore, pendant ces 6 semaines on peut l'appeler 24h/24, 7 jours/7.

Pour plus d’informations et la liste des maisons de naissance au Québec, vous pouvez consulter le site de l’Ordre des sages-femmes du Québec : http://www.osfq.org/

Marlène Weil-Masson

Au Québec, les femmes ont accès gratuitement à des services de sage-femme depuis 1999.

Aujourd’hui au Québec, 25% des femmes désirent accoucher en dehors du milieu hospitalier. Seulement 2% d’entre elles seront suivies par des sages-femmes.

Numéro 6 - Petit rappel pour rendre nos foyers plus verts au quotidien


  1. Analyser ce que nous évacuons par les égouts : savons, shampoings, détersifs à lessive, produits nettoyants, papier hygiénique, etc., puis chercher à les remplacer par des produits plus verts : savons et produits nettoyants bios, vinaigre, papier recyclé, etc.
  2. Garder nos rideaux bien ouverts en hiver, quand il fait soleil.  Pour une fois, l’effet de serre jouera en notre faveur !  En été, les garder bien fermés.  Nous éviterons de dépenser de l’énergie pour chauffer ou rafraîchir notre foyer.  En plus c’est économique, youpi !
  3. Acheter usager quand c’est possible.  Il y a plein de sites de petites annonces sur Internet.  Jouets, meubles, vêtements de bébé coûteront moins chers et parfois n’auront même jamais servi… 
  4. Préférer les débarbouillettes et les couches lavables aux couches jetables et « wet ones ».
  5. Prendre le temps de recycler comme il faut tout ce qui se recycle.
  6. Explorer la possibilité de composter les matières compostables.  On n’a pas de place pour un bac ?  On peut appeler à l’arrondissement pour leur demander à quand la cueillette de matières compostables.  Si l’arrondissement reçoit régulièrement cette demande, qui sait s’il ne finira pas par y répondre ?
  7. Quand on achète, choisir de préférence les produits avec le moins d’emballage possible, et de préférence, les emballages qui se recyclent.
  8. Acheter des vêtements et jouets usagers, ou organiser des échanges de jouets et de vêtements avec des parents et amis qui ont des enfants d’un âge approchant celui de nos bambins.
  9. Privilégier l’achat de produits locaux.  Il y a de plus en plus de paniers de fruits et légumes locaux, certains bio, d’autres non.  Parfois, c’est même avantageux sur le plan économique, et ça goûte aussi meilleur.
  10. Quand on ne consulte pas les circulaires, apposer un panneau « Pas de circulaires » sur notre porte.  Incroyable toute la place qu’on libérera dans notre bac vert !
  11. Éviter les bouteilles d’eau jetables.  On peut s’acheter un filtre à eau si on doute de notre tuyauterie.  On peut aussi s’acheter une gourde et la remplir si on veut traîner une bouteille avec nous en tout temps.  Il existe aussi de très jolis « mugs » fermés pour le café.
  12. Constamment ré-analyser nos besoins.  Sommes-nous vraiment incapables de vivre sans cette tablette intelligente ?  Avons-nous besoin de nous déplacer  en auto cette fois-ci ?  Serons-nous réellement méprisés par nos pairs si nous ne changeons pas de manteau cette année ?
  13. Combattre notre indifférence, notre scepticisme et cesser de se dire qu’il y en a qui font pire que nous…  On peut être blasé d’entendre parler d’environnement et de se faire culpabiliser, mais il faut penser à ce que nous dirons à nos enfants dans trente ans.  Pour ma part, j’aimerais pouvoir dire que j’ai fait tout ce que j’ai pu, à mon humble mesure.  Je dois admettre toutefois que ce n’est pas encore le cas.
 Catherine Durand
 

Numéro 6 - Ce qu’on peut offrir de mieux...

Comme tous les parents qui ont longtemps rêvé leur famille, je désire que mes enfants ne manquent de rien et aient les meilleures conditions possibles pour réussir leur vie et trouver le bonheur.  Je voudrais leur donner ce qu’il y a de mieux : de l’amour, une bonne éducation, un milieu de vie sain, une alimentation équilibrée… et jusqu’à tout récemment, bien que rien ni personne ne soit parfait, j’étais relativement satisfaite du résultat.  

Puis, un soir comme tous les autres, je me suis assise devant le Téléjournal et j’ai entendu Hubert Reeves décréter que si les comportements de l’humanité ne changeaient pas très vite et radicalement, on pouvait craindre une nette détérioration de la qualité de vie humaine, sinon carrément la disparition de l’humanité, et cela dans quelques décennies !  Voilà une donnée qui annihile tous mes efforts pour assurer une certaine qualité de vie à mes petits mousses.

Et hop, une crise existentielle !   
  
Bien sûr, j’avais déjà entendu et lu ce discours auparavant, mais jamais avec cette adorable petite cocotte de deux mois qui dormait dans mes bras, abandonnée, en confiance.  Jamais en me demandant si mes enfants auraient aussi la chance, un jour, de connaître le bonheur infini de tenir leurs enfants dans leurs bras.

En tant que maman, j’ai déjà dû changer certains de mes comportements pour en adopter d’autres préférables pour l’éducation de mes enfants.  Ça m’a été difficile, mais j’y suis arrivée.  Mais faire changer les comportements de sept milliards d’êtres humains ?  Et ce en quelques décennies ?  C’est impossible, mais malgré tout, relevons-nous les manches !

Je sais bien que  le point de vue d’Hubert Reeves est contesté et que certains le qualifient de sensationnaliste.  Il n’en demeure pas moins qu’une grande majorité des environnementalistes croit que d’ici la fin du siècle nous connaîtrons un réchauffement planétaire de 1 à 6 °C[1], ce qui ferait disparaître plus de 20% (on va même jusqu’à 70%[2]) des espèces animales et végétales.  Nous ne pouvons pas laisser une planète à ce point abîmée à nos enfants !  Il est peut-être temps de revoir nos priorités...  Nous pouvons nous passer du dernier téléphone intelligent en vogue, ils peuvent se passer de la dernière console de jeux vidéo et de la dernière bébelle à la mode, mais personne ne peut se passer de boire, de manger, de respirer.

Je me suis donc dit que je pourrais commencer par rendre mon foyer plus vert, et qu’ensuite il serait encore temps de chercher d’autres façons de m’impliquer, de prendre part au virage vert…

En terminant, je tiens à dire que je ne me considère pas comme une championne de l’écologie et je suis consciente qu’il me reste tout à faire pour le devenir.  Mais, après tout, que ne sommes-nous pas prêts à faire pour offrir ce qu’il y a de mieux à nos enfants ?

Catherine Durand
 
[1] Source Wikipédia : « Pour les climatologues regroupés au sein du GIEC, l'augmentation des températures devrait se poursuivre au cours du XXIe siècle. L'ampleur du réchauffement attendu le plus probable est de à 1,8 à 3,4 °C. L'ampleur du réchauffement prévu est incertaine ; les simulations tiennent compte :
  • des incertitudes liées aux modèles (voir plus haut) ;
  • des incertitudes sur le comportement de l'humanité au cours du XXIe siècle.
[2] Source : Wikipédia : « Environ 20 à 30 % des espèces évaluées à ce jour sont susceptibles d'être exposées à un risque accru d'extinction si l'augmentation du réchauffement mondial moyen dépasse 1,5 à 2,5 °C (par rapport à 1980 - 1999). Avec une augmentation de la température mondiale moyenne supérieure d'environ 3,5 °C, les projections des modèles indiquent des extinctions (de 40 à 70 % des espèces évaluées) dans le monde entier. »

Numéro 6 - Les joies de l’hiver !


Quand je pense à l’hiver, je pense aux beaux paysages tout blancs, aux enfants qui font des bonhommes de neige, au patin à glace au lac des Castors sur le Mont-Royal…que c’est beau! Mais quand je pointe mon nez dehors, je me souviens pourquoi je n’apprécie cette saison qu’à travers ma fenêtre! Il fait froid, ça prend un temps fou pour habiller les enfants et quand on a enfin terminé, ils ont l’envie soudaine d’aller à la toilette! On doit pelleter l’entrée, la voiture ne veut pas démarrer, il y a de la glace partout qui nous transforme en champions de patinage artistique et puis il y a les nez qu’il faut sans cesse moucher. J’haïs l’hiver!

Pourtant, je suis une Québécoise, je devrais apprécier cette magnifique saison qui est louangée tant dans notre histoire de défricheurs des bois que dans nos chansons traditionnelles. Et bien non! Je ne peux pas supporter que mes orteils, mon nez et mes doigts gèlent. Ça m’énerve d’être obligée de mettre mon manteau et mes bottes pour aller au dépanneur ou bien pour aller chercher mon courrier. Je déteste marcher dans des tonnes de bancs de neige laissés un peu partout. Ah! les joies de l’hiver, n’est-ce-pas un temps magique et féérique? Mon aversion pour cette saison me fait penser à la chanson de Dominique Michel *« J’haïs l’hiver », dont voici un extrait qui résume parfaitement ce que je pense : « J’haïs l’hiver, maudit hiver, les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre, j’haïs l’hiver, maudit hiver, chez nous c’est comme le hockey, y’a des finales jusqu’au mois d’mai ». Voilà, ça résume ce que je ressens. 

Quand la neige arrive et est là pour rester, mes enfants savent très bien que maman hiberne jusqu’à l’été! Oui, j’avoue, je ne veux rien savoir de cette supposée merveilleuse poudre blanche qui descend du ciel et qui vient réjouir les enfants! À la place, je vais préparer du chocolat chaud, faire les collations, bien habiller mes enfants  et m’assurer qu’ils sont au chaud mais à part ça, je reste dans ma tanière! Je passe la relève à mon conjoint. Il n’a pas le choix, c’est lui qui sort! Il va faire les bonhommes de neige, les forteresses de glace, le hockey dans les patinoires extérieures, les promenades le soir pour voir les étoiles et la fameuse « pente de la mort ». Ah la pente de la mort! Cette pente a été nommée ainsi car elle est très haute et permet de glisser très vite! Mais n’ayez crainte, personne n’y est mort! Ce n’est qu’un nom que mes garçons lui ont donné pour faire « peur »! Elle n’est pas dangereuse mais pour des enfants, elle est gigantesque! C’est un endroit que mon conjoint a trouvé par hasard qui se situe entre le stade Saputo et le cinéma Star Cité. Ce n’est pas vraiment une pente pour la glissade mais plusieurs personnes y vont pour glisser et faire de la planche à neige. Des heures de plaisir pour les enfants…pour papa aussi! 

Tant qu’à moi, il ne devrait y avoir de la neige que pour Noël et le Jour de l’An, c’est tout! Peut-être aussi pendant le congé du temps des fêtes car il faut bien que les enfants s’amusent un peu!

Je l’admets, je suis peut-être un peu rabat-joie mais je ne peux juste pas m’en empêcher! À chaque année je me dis que je devrais faire un effort, essayer d’apprécier cette saison qui tant d’autres semblent aimer mais je n’y arrive pas. Promis, cette année sur ma liste de résolutions il va y avoir inscrit : « Essayer d’apprécier les joies de l’hiver »…j’ai bien dit essayer!

Bon hiver tout le monde…bonne neige aussi!

Cathie Desrosiers

*Album Hiver maudit (j’haïs l’hiver) 1979-Énergie 45 tours, interprète Dominique Michel

Numéro 6 - Brrrr… attention au froid !


Le froid est tout relatif, on est frileux ou on ne l’est pas mais à une certaine température, il faut bien l’admettre, il fait froid. Tout le monde en ressent les effets, surtout  lorsqu’il y a du vent, les enfants encore davantage que nous et il est important de bien les protéger et surveiller les conséquences éventuelles du froid. 

L’hiver est une saison magnifique, la neige recouvre les paysages et si l’on a le courage de sortir, on peut vraiment en profiter : glisser, faire des bonhommes de neige, des batailles de boules de neige, des sorties en raquettes ou en ski, etc. Par contre, lorsqu’il fait trop froid – on parle là de températures inférieures à -20°C – le mieux est peut-être de rester à la maison, en particulier si on a des enfants. En effet, nos bouts de choux sont parmi les plus à risque par jour de grand froid, avec les personnes âgées et les asthmatiques. Si l’on doit absolument sortir, voici quelques petits conseils à suivre pour ne pas prendre de risque : 
  • bien se couvrir, en particulier la tête (jusqu’à 30% de perdition de chaleur
  • prendre garde à bien couvrir le nez, les oreilles et les doigts.
  • essayer de respirer à travers un foulardt
  • tourner le dos au vent le plus possible

Malgré tout, même bien emmitouflé, il peut arriver que certaines parties du corps plus exposées que d’autres souffrent des caprices du climat. Voici quelques signes à ne jamais ignorer car ils peuvent être graves et causer des engelures superficielles ou sérieuses :
  • perte de sensation au niveau du visage, des doigts, des orteils et sur les parties du corps exposées
  • peau blanche (rosée ou rouge chez les personnes ayant la peau mate)
  • peau plus dure au toucher (cas d’engelure grave)

Contrairement aux idées reçues ou aux reflexes très humains, lorsque vous pensez souffrir d’engelures, n’exposez pas votre peau à une source de chaleur directe et ne la frottez pas pour la réchauffer. Que faire alors ?
  • essayer de mettre la partie touchée dans de l’eau tiède le plus vite possible
  • sécher délicatement la peau sans frotter
 
Le froid éolien intense est la combinaison de température froide, pouvant aller de -15 degrés Celsius à -25 degrés Celsius, et de vent fort entre 30 et 50 km /h jusqu'à des pointes à 60km/h.
Source : Direction de santé publique (DSP) de Montréal