28 nov. 2011

Numéro 5 - La version PDF

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Au sommaire de ce Numéro 5 spécial Noël (cliquez sur les liens pour y accéder directement) :


JOYEUX NOËL !

Numéro 5 - À voir, à faire

Jardin botanique
- Noël au Jardin (Grande serre d’exposition), du 8 décembre 2011 au 9 janvier 2012
- 54ème édition de l’exposition florale de Noël, du mardi au dimanche de 9h à 17h (fermé les 24 et 25 décembre)

Bistro In Vivo
4264 rue Ste-Catherine Est

Dans le cadre de la 25ème édition du Festival Coup de Coeur Francophone, à partir du 3 novembre : Au coeur de la nuit
- 4 novembre : Moran et Philémon Chante
- 5 novembre : Monsieur Mono et Antoine Corriveau
- 10 novembre : Éric Bélanger et Raphaël Freynet
- 11 novembre : Francis d’Octobre et Porcelaine
- 12 novembre : Salomé Leclerc et Éli & Papillon

Pas de prévente, se présenter directement 15 minutes avant le spectacle

Fête des nouveaux-nés
Le 20 novembre, de 10 h 30 à 13 h 30, au Cap St-Barnabé, (4560 rue Adam). A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, la communauté du quartier organise une fête de tradition amérindienne pour accueillir les nouveaux bébés du quartier!
Pour information : (514) 528-8488 poste 221


Bibliothèque Hochelaga
1870 rue Davidson
Grosbisou et le chat du Père Noël
2-7 ans
Samedi 17 décembre à 13h30

THÉÂTRE
Place des arts junior

BAM Théâtre des Petites Âmes - marionnettes
Dimanche 27 novembre à 11h, 13h et 15h
Pour les 2 ans et plus (10$)

Le Petit Noël de Québec Issime - chansons
Dimanche 11 et 18 décembre
Pour les 3 ans et plus (12$)

Informations : http://pdajunior.com/fr/evenements/2011-2012

Numéro 5 - Cuisine : La maison en pain d'épices

Ingrédients :
- 1/2 t. de beurre ramolli
- 1/2 t. de cassonade
- 1/2 t. de mélasse
- 1 œuf
- 1 c. à thé de bicarbonate de soude
- 1/2 c. à thé de sel
- 3 t. farine
- 1 pincée clou de girofle
- 1/2 c. à thé cannelle
- 1/2 c. à thé gingembre
- 1/4 t. de lait

Pour le glaçage :
- 3 blancs d’oeufs
- 1 1/2 tasse de sucre

Temps de préparation : 30 min.+ assemblage et décoration
Temps de cuisson : 14 min.

1. Préchauffer le four à 300°F.

2. Mélanger le beurre, la cassonade, la mélasse, œuf dans un grand bol.

3. Mélanger les ingrédients secs dans un autre bol et les ajouter au premier mélange en alternant avec le lait. On doit pouvoir enfoncer légèrement un doigt sec et propre dans la pâte sans que la pâte ne colle au doigt.

4. Abaisser la pâte à environ 2,5 mm d’épaisseur, découper les formes désirées et cuire 14 minutes.

5. Pour le glaçage, battre les blancs d’oeufs en neige, avec le sucre à glacer jusqu’à obtention d’un mélange épais et luisant.

N’hésitez pas à utiliser des épingles pour assembler les murs jusqu’à ce que le glaçage soit sec.

Numéro 5 - Trop de cadeaux…

J’aime le temps des fêtes. J’adore toutes les traditions qu’il implique, les souvenirs d’enfance qu’il réveille, ces petits relents de magie et de bonheur. Mais si je reconnais que le plaisir de donner et de recevoir est intimement lié à
la joie du temps des fêtes, je pense tout de même qu’au-delà d’une certaine limite, ce plaisir perd de sa fraîcheur et peut jouer contre l’intérêt de l’enfant.
Comme tous les parents, j’adore faire plaisir à mes enfants, notamment en leur faisant des petits cadeaux à l’occasion, et évidemment à Noël. Toutefois, depuis la naissance de mes enfants, j’ai passé plus d’un Noël sans offrir de cadeau. Pourquoi ? Ce n’était tout simplement pas un service à leur rendre, vu la quantité absolument incroyable de cadeaux qu’ils avaient déjà reçue de la part des proches.
Mes enfants ont l’extrême privilège de grandir dans un environnement familial très riche. Mon conjoint et moi-même entretenons des liens très étroits avec nos familles élargies, et avec quelques bons amis. Une bonne quinzaine de personnes ont envie de jouer un rôle spécial auprès de nos enfants. Si chacune d’entre elles, animée de la meilleure des intentions, décide d’offrir un, deux ou trois cadeaux à chacun de nos enfants, cela donne une quantité hallucinante
de cadeaux, faites le calcul! Or, on se doute bien que dans cette situation, chaque cadeau ne peut pas être spécial.
Outre le manque d’espace pour les loger et le gaspillage de temps et d’argent pour ceux qui les ont offerts, on s’interroge à savoir si, au final, cette surabondance de cadeaux n’est pas nocive pour les enfants. On tombe alors dans des modèles peu désirables : enfants blasés devant leurs cadeaux, croyant que tout ça leur est dû, refusant de prendre le temps de remercier, laissant de côté la grande majorité de ce qu’on leur donne. Et pourtant, comment leur en vouloir ? Leur a-t-on seulement laissé le temps de désirer ces objets, d’y rêver ? Ne sommes-nous pas responsables de la situation ? Comment peut-on renverser la vapeur et trouver le moyen de faire comprendre à nos chérubins la valeur de ce qui leur est offert ? Peut-on convaincre les proches de se limiter, sans pour autant les blesser dans leur désir de faire plaisir et de témoigner de leur amour à nos petits cocos ?

Voici six propositions recueillies pour vous :

  1. Demander aux proches de se restreindre à un seul cadeau, à un budget ou à un volume précis. On peut faire valoir que plusieurs personnes offrent des  cadeaux à l’enfant. Ainsi, pour que chaque cadeau soit apprécié à sa juste  valeur, chacun doit se limiter à l’idée qui lui semble la plus spéciale pour l’enfant.
  2. Demander aux proches de conserver les cadeaux excédentaires chez eux. Lorsqu’ils feront face au défi de les loger et qu’ils verront à quel point chaque jouet sert peu souvent, parions qu’ils diminueront progressivement les achats.
  3. Attendre une visite ultérieure du proche pour que l’enfant l’ouvre avec lui. Une maman-collaboratrice du journal m’a confié que son enfant recevait tellement de cadeaux à Noël qu’il se désintéressait immédiatement de la plupart. Pour parer à la situation, elle a décidé de ne donner que deux ou trois cadeaux à Noël. Le reste est rangé dans un placard et n’est ressorti qu’au gré des visites de ceux qui les ont offerts. Ainsi, ouvert séparément, chaque cadeau demeure spécial et est plus clairement lié dans l’esprit de son enfant au proche qui le lui a offert.
  4. Ouvrir un compte pour l’enfant et proposer aux proches d’y contribuer. Plusieurs proches désirent offrir un cadeau à l’enfant mais ne savent pas quoi offrir. Pour eux, comme pour plusieurs d’entre nous, le magasinage des fêtes est une corvée. La solution ? Ouvrir un compte au nom de l’enfant et leur proposer de lui faire un chèque. L’argent pourra alors servir quand l’enfant voudra vraiment s’offrir quelque chose de significatif comme un vélo, une  activité parascolaire ou au besoin, pour contribuer à ses frais de scolarité.
  5. Demander aux proches d’offrir du temps à l’enfant. Il peut s’agir d’une simple promenade au parc, d’un après-midi au cinéma ou au théâtre. Ils peuvent aussi décider d’acheter un objet utilitaire à l’enfant (vêtements, souliers, etc) qu’ils iront choisir ensemble.
  6. Dresser avec l’enfant la liste des gens qui lui font normalement un cadeau dans le temps des fêtes et préparer un petit quelque chose pour chacun d’entre eux : biscuits, cartes, bricolages, etc. L’enfant réalisera alors la valeur du cadeau, l’amour dissimulé dans le geste, les sacrifices qu’il requiert aussi. Ainsi, il appréciera peut-être les cadeaux qui lui sont offerts lors de l’échange. Il découvrira aussi le plaisir de donner et son attention ne sera plus uniquement focalisée sur celui de recevoir.

Quelles que soient les solutions retenues, il est important de faire comprendre  à l’enfant que le temps des fêtes représente avant tout l’occasion de partager  de beaux moments, de se retrouver en famille et de prendre le temps de jouer, de discuter, etc. Il faut lui faire prendre conscience que le temps consacré à magasiner des cadeaux (dont il se soucie plus ou moins) est du temps que l’on
ne pourra pas consacrer à faire avec lui ce fameux bonhomme de neige, ou à aller patiner… 

Catherine Durand

  • Noël en chiffres
112 millions $ — La valeur des importations de poupées au Canada en 2006. Près de 90 % provenaient de la Chine. L’Indonésie et les États-Unis contribuaient aussi de façon importante à ces importations.
38 millions $ — La valeur des importations de jouets à roues pour enfants au Canada en 2006. La Chine a fourni plus de la moitié de ces importations. Les États- Unis et le Mexique étaient les deux autres sources en importance de ces jouets.
(Selon Statistique Canada, « Noël en chiffres »)

Numéro 5 - Témoignage : Le Noël de Charles-Edward

Le mois de Noël

Depuis que j’ai des enfants, le mois de décembre signifie le mois de ‘’Noël’’. La fête magique remplie de cadeaux, de décorations dans la maison, de la visite qu’on ne voit pas souvent, du sapin qui brille dans le noir et de la fameuse musique qu’on fait jouer seulement durant cette période de l’année! ‘’La plus merveilleuse journée’’ comme dit mon fils Charles-Edward! Il adore cette fête ou plutôt, en rêve 365 jours par année! Il en parle à l’école, à la maison et il a même fait une chanson en hommage à Noël!

Le Père Noël du centre d’achats

À chaque année nous devons aller voir LE Père Noël du centre d’achats, le vrai. Pas celui de la parade sur la rue Ontario qui remplace le vrai parce qu’il est fatigué, non, celui qui connaît Charles-Edward!
Juste un petit conseil : avant d’aller voir le Père Noël, faites un double de la liste de votre enfant! Charles-Edward et mon autre fils, Louis-Martin étaient en file pour aller voir le Père Noël et rendu à leur tour, après avoir fait leur demande de cadeaux, le lutin a pris la liste de Charles-Edward et l’a mise dans le traîneau avec les autres listes. J’avais beau lui faire des signes pour qu’il ne prenne pas la fameuse liste mais non, le mal était fait! Le problème, c’est que je ne savais pas du tout ce qu’il y avait dessus. Quand j’ai demandé à mon fils ce qu’il y avait sur la liste, il m’a répondu: ‘’Maman, le Père Noël a la liste, il sait quoi me donner’’. Il faut lui donner ça, il est très logique! Par chance, en arrivant à la maison il a refait une liste avec d’autres jouets dessus et il m’a demandé de retourner voir le Père Noël pour lui donner sa nouvelle liste. Disons que j’ai sorti la fameuse phrase que le Père Noël est comme maman,
il sait tout! Il m’a cru...fiouf!

Premier bricolage

Quand il était plus petit et qu’il allait à la garderie, il faisait toujours le même bricolage au Père Noël. Il découpait des images de jouets dans des catalogues et les collait sur une feuille de papier couleur. Bricolage qu’on peut penser sans conséquences pour les enfants mais ce ne fut pas le cas pour lui, bien au contraire. Quand il s’est rendu compte que les jouets étaient dans des catalogues il s’est mit à découper les images des jouets sans arrêt, à les classer par catégorie et à les coller sur des feuilles de différentes couleurs selon les catégories. Il s’est fait sa liste, sa précieuse liste de jouets. Ce n’est
pas que ça dérange, cette fixation de la ‘’liste’’ mais c’est tout ce qui vient avec qui est essoufflant. Charles-Edward n’est pas un enfant comme les autres. Mon garçon d’amour est autiste.

La filière de Noël

Mon fils a dans sa chambre une filière ‘’Noël’’. Toutes les découpures de catalogues de jouets y sont rangées. Il commence à faire sa liste dès que les catalogues du temps des fêtes sortent. Nous avons reçu cette année, un catalogue avec plein d’idées cadeaux de Noël à la fin août, imaginez la frénésie de mon fils! Le compte à rebours est commencé! Et voilà mon Charles qui se lance dans le découpage et le triage des jouets du catalogue! On a beau dire ou essayer de lui expliquer que ce n’est pas juste ça Noël mais comment le lui faire comprendre? Son cerveau ne fonctionne pas comme tout le monde et ne fonctionnera jamais comme tout le monde. Il a une fixation, une passion et c’est Noël.

La carte virtuelle Sympatico

J’ai découvert il y a deux ans la carte virtuelle du Père Noël Sympatico. Le parent entre les infos sur l’enfant et hop, le Père Noël attend l’enfant dans son salon au Pôle Nord et lui parle en direct! Charles-Edward est fasciné car ça vient confirmer le fait que le Père Noël a lu sa lettre et se souvient de lui! Vive la technologie! Le seul problème est que mon fils est tellement fasciné par la carte qu’il m’en parle souvent! Espérons que le site va continuer à offrir ce service, je croise les doigts!

Le 24 décembre au soir

Nous donnons les cadeaux aux garçons le 24 au soir mais pas ceux du Père Noël, eux c’est le 25 au matin! Charles-Edward laisse le lait et les biscuits le soir pour le Père Noël et veut à chaque année réussir à l’attraper. Il se fabrique un piège à Père Noël et attend que celui-ci s’y prenne! Je me demandais comment il avait eu cette idée et c’est mon grand qui m’a montré un film qui passait à la télé dans lequel un petit garçon faisait la même chose. Charles-Edward croit tout ce qu’il voit à la télé et doit le reproduire. Plus de Télétoon dans la maison, que le canal Disney et Télé-Québec pour lui comme ça, c’est plus sécuritaire pour nous et le Père Noël! L’année passée, mon frère a acheté des Lego aux garçons. Mon grand s’est installé par terre dans le salon, a ouvert la boîte et a demandé de l’aide pour monter son bateau mais pas Charles- Edward. Il est allé dans sa chambre, a regardé la boîte et a construit tout seul ses affaires. Il était assis parmi ses nouveaux jouets qui trainaient un peu partout et se concentrait sur certaines parties de ses bonhommes et de ses véhicules. C’est comme ça, il va fixer sur les roues ou sur un objet en particulier.

Le 25 décembre au matin

Le Père Noël est passé! Plus de lait et de biscuits mais pas de Père Noël dans le piège, Charles-Edward était déçu! Il reprend un beau sourire quand il voit les cadeaux avec une note le remerciant de lui avoir laissé les biscuits et le lait mais que le piège n’était pas une bonne idée car il devait aller voir tous les enfants, pas juste lui. On espère qu’il a compris, faut juste pas qu’il voie encore le film! Le soir, à l’heure du rituel des trois berceuses, Charles me regarde et me dit doucement; ‘’Moi j’aime Noël...il reste combien de jour avant Noël prochain’’?! Eh voilà, ça recommence!

La ‘’différence’’

Charles-Edward est différent, il vit dans son monde. Un monde fascinant rempli de joie. Il n’est pas triste, il ne comprend juste pas comment fonctionnent les
gens autour de lui. Il se replie dans son coin, met des écouteurs pour aller au cinéma, se choque et frappe quand il ne comprend pas les réactions des autres, communique par des mots et des phrases qu’il a appris, ne sait pas ce qu’est une rime, a un sens de l’humour bien à lui et j’en passe. Il se fait regarder comme si il était un extra-terrestre parfois. Je me suis déjà même fait dire qu’il était trop gâté, que ce sont des réactions de petit roi. J’ai appris avec mon fils à ne plus juger, à ne plus me fier à ma première impression. Je sais ce que c’est d’avoir un enfant qui doit absolument suivre le même chemin quand on va se promener, un enfant qui part à courir après un chat dans la ruelle parce qu’il aime les chats mais qu’il ne voit pas le danger, un enfant qui peut de déshabiller dehors parce que ses vêtements le dérangent lorsqu’il a chaud. Mon fils a presque 7 ans aujourd’hui et il n’est pas triste mais heureux, il n’est pas méchant, il ne sait juste pas comment communiquer, il est tout simplement différent de la normalité. Mais qu’est ce que la normalité? Pour nous, Charles-Edward est tout simplement Charles-Edward et on l’aime comme ça.

Cathie Desrosiers

Numéro 5 - Père Noël et grands-parents, quelle organisation!

L’automne à peine installé et déjà les guirlandes ondoient à l’horizon de Noël. Magie et poésie de ce moment-clé de l’année laissent parfois la place à une organisation quasi-militaire de ce qui devient un moment stratégique.

Où passer Noël?

Chez soi sous le sapin avec parents et enfants? Y adjoindre les grands-parents paternels et/ou maternels, sans parler de MaTante que les uns ou les autres se refilent selon un tirage au sort annuel? Se déplacer chez???
Passons sur les bagages démesurés à préparer… Et si la météo nous faisait un caprice ou nous donnait ce Noël Blanc dont tout le monde rêve?
Nous voilà aussi contraint de trouver des explications car les enfants vont se demander comment le Père Noël saura qu’ils ne sont pas chez eux. Comment va-t-il les trouver dans une maison qu’Il n’a plus l’habitude de fréquenter?

Ces diverses tractations peuvent facilement plomber l’ambiance, à moins
que l’on ait décidé d’adopter un roulement interfamilial immuable : Noël chez l’un, Nouvel An chez l’autre, Pâques chez le troisième et on tourne! Pourvu qu’aucune grippe A, B ou C ne pointe son nez! Croisons les doigts pour que Dame Holle (cf. les Frères Grimm) soit clémente et mesurée, que les compagnies aériennes, féroviaires et pétrolières jouent le jeu. Ceci est bien sûr un tableau quelque peu pessimiste (et peut-être un peu de mauvaise foi) que l’on peut sans doute éviter avec beaucoup d’amour et d’humour. Et Noël n’est-elle pas justement la fête de l’amour? Alors Joyeux Noël et à l’an prochain!


Sylvie Butscher

Numéro 5 - Un Noël dans le Sud

Noël, « Navidad » en espagnol, est la fête religieuse la plus importante en Amérique Latine.
Plusieurs traditions catholiques et sociales sont respectées. La famille, qui est le centre de la culture hispanique, fête la vie et l’amour.
Traditionnellement, le soir du 24 décembre, les familles se réunissent chez les grands-parents où les femmes préparent le souper de noël. La dinde, le chocolat chaud et le « paneton » (sorte de grosse brioche avec des fruits confits) sont les incontournables de la table familiale.
Dehors, les petits accompagnés de leurs pères et grands-pères, jouent en allumant des feux de Bengale qui rendent la nuit encore plus magique. On attend minuit avec impatience. Souvent, la station de radio qui diffuse des chants de Noël annonce que minuit approche. Le compte à rebours commence : dix! neuf! huit! … deux! un! et la famille laisse exploser ses émotions. La joie devient allégresse. C’est comme si tout les « je t’aime» négligés de l’année étaient soudain présents. Tout le monde s’embrasse… « Joyeux Noël! Joyeux Noël!» des câlins et des bisous remplissent la maison. « C’est Noël! » crient les enfants, « c’est Noël!». On sent l’amour dans l’air. Et l’amour est dans le foyer.
Dehors, comme si tous les voisins du quartier s’étaient mis d’accord, des feux d’artifices éclatent à l’unisson. Entre temps, la grand-mère dépose soigneusement le petit Jésus au centre de la crèche de Noël préparée en famille quelques semaines à l’avance. Des prières qui enveloppent de bonnes intentions et de bons souhaits suivent les salutations. On n’oublie jamais que la naissance de Jésus représente le centre de la fête.
Quelle allégresse! Quelle émotion! Et que la musique commence! On danse! C’est Noël! Et c’est encore un bon prétexte pour fêter! C’est l’heure de dîner, et la famille autour de la table, grand-père en tête, partage des moments inoubliables.

Ensuite, et comme on dirait en espagnol « barriga llena, corazón contento » (quand le ventre est plein, le coeur est content), c’est le tour des petits qui attendent impatients ce moment-là pour aller chercher leurs cadeaux sous le grand arbre de Noël.
En espagnol, Noël se dit Navidad, qui signifie naissance de la vie pour toi
En cette occasion spéciale ils s’endormiront bien tard en serrant dans leurs bras leurs petits trésors et en pensant que dans le sud, la nuit de Noël c’est la
famille, l’allégresse, la cuisine maison, les enfants et surtout, c’est Jésus.

Feliz Navidad! Joyeux Noël!

Yesica Durand

  • Le saviez-vous?
En français, Noël vient du latin natalis signifiant “relatif à la naissance” – plus précisément natalis dies, jour de naissance – qui donna par la suite nael en ancien français (le t du latin devenant d avant de disparaître complètement).
Nael est ensuite devenu Noel en raison de la dissimulation des deux a de natalis, le tréma apparaissant, lui au XVIIIème siècle pour des raisons de prononciation.

  • Pas que Noël
La fête d’Hanoukka est célébrée du 20 au 28 décembre 2011 par les personnes de confession juive.
Les personnes d’origine africaine et antillaise célèbrent Kwanzaa, une fête à caractère social et spirituel, le 26 décembre.
Au Japon, la fête de Noël n’a pas la dimension religieuse qu’elle a (ou avait?) en Occident. La jeune génération se l’est plus ou moins appropriée et en a
fait une sorte de « fête des amoureux ou des amis ». Nouvel An revêt par contre une importance plus grande. On le passe en famille en allant prier au
temple à minuit.

Numéro 5 - De Saint Nicolas au Père Noël

De Saint Nicolas au Père Noël ou comment faire d’un Saint une image publicitaire interplanétaire?

Le 6 décembre, dans certains pays d’Europe et dans l’Est de la France, en Alsace et en Lorraine notamment, on célèbre la Saint Nicolas. Ce personnage à l’origine du Père Noël tel que nous le connaissons aujourd’hui a une histoire et laisse place à de belles traditions.
Tous les enfants connaissent le Père Noël mais certains ont également la chance de rencontrer Saint Nicolas, à condition d’être sages. Le « patron des écoliers » passe chaque année le 6 décembre pour récompenser ceux qui se sont bien comportés mais gare à ceux qui n’ont pas été sages : Hans Trapp, le Père Fouettard, s’occupe d’eux, les menaçant de les emmener s’ils ne promettent pas de mieux se tenir. Et croyez-en mon expérience, ce Père Fouettard est véritablement effrayant avec ses vêtements noirs et sales, sa mine patibulaire, son fouet et ses chaînes qu’il laisse traîner derrière lui pour qu’on l’entende venir de loin.
Mais d’où vient Saint Nicolas et comment a-t-il été supplanté par le gros barbu en rouge idole des enfants?

Nicolas de Myre, évêque de Myre (ville située en Turquie actuelle) vers la fin du IIIème siècle, était particulièrement connu pour sa bonté. On lui attribue plusieurs miracles, comme celui d’avoir sauvé trois officiers (ou rescucité trois enfants, selon la légende). Une chanson populaire relate d’ailleurs cette histoire de manière plutôt graphique et cruelle. Saint Nicolas devient alors le protecteur des enfants (entre autres) et les incite à bien se tenir en leur offrant de petits cadeaux une fois par année. Ainsi, le 5 décembre au soir, les enfants placent leurs souliers devant la cheminée, laissent un verre de vin pour Saint Nicolas et une carotte pour son âne à proximité, avant d’aller se coucher. Au matin, ils trouvent en général du pain d’épices et une orange (de nos jours, cela peut se transformer en chocolat ou bonbons) et savent qu’ils devront continuer à bien se comporter jusqu’à l’année suivante, quoique à notre époque, ils se contentent de rester sages jusqu’à Noël!

Saint Nicolas alias Père Noël ou l’inverse

Comme il sembla plus tard important pour les Chrétiens de faire coïncider cette « fête des enfants » avec la naissance de l’enfant Jésus, Saint Nicolas alla désormais récompenser les enfants sages le 24 décembre.
En 1821, dans un conte de Noël, le pasteur Clement Clark Moore créa le personnage du Père Noël en s’inspirant de Saint Nicolas. Ce bonhomme jovial ne portait plus une mitre mais un bonnet, n’était pas accompagné du Père Fouettard et son âne était remplacé par huit rennes tirant son traîneau. Les médias s’occupèrent par la suite de ne faire qu’un de ces personnages généreux adorés des enfants.
En 1860, un illustrateur du journal Harper’s Illustrated Weekly montre un Santa Claus/Père Noël tout de rouge vêtu, son costume (similaire à une longue robe) orné de fourrure blanche et ceint à la taille par une large ceinture de cuir.

Plus tard, en 1931, Coca-Cola, à travers la mine de Haddon Sundblom, modifie quelque peu l’image du personnage en remplaçant notamment la robe rouge
par un pantalon et une tunique et en l’affublant d’un ventre encore plus rond destiné à le rendre plus sympathique.
Cette image d’un Père Noël rondouillard et souriant sous sa grose barbe blanche subsiste depuis et le différencie véritablement du Saint Nicolas encore célébré dans certaines régions. On peut cependant se questionner sur la manière dont un évèque d’Asie Mineure est devenu un gros bonhomme en rouge spécialiste des jouets pour enfants et de revenus marketing…

Céline Richert

  • Saint-Nicolas est le protecteur de la Lorraine et des Lorrains, de la Russie, de la ville de Houilles, des écoliers, des enfants, des marins et des célibataires.

Numéro 5 - Ma première expérience théâtrale

Juliette vient d’avoir 3 ans. Pour sa fête, une de ses amies lui a offert une place, à sa maman aussi, pour aller voir une pièce de théâtre. “C’est quoi le théâtre, maman?” demande Juliette. “Euh… c’est un endroit où on assiste à un spectacle, des gens y jouent des rôles et on peut rire, pleurer, s’amuser.”

Aujourd’hui, nous sommes donc allées voir ce fameux spectacle dont on a tant parlé, ces gens qui jouent à faire semblant ou à se transformer en d’autres personnes. La pièce s’appelle Les petits orteils : c’est l’histoire de Mathilde, une petite fille qui est sur le point de devenir grande soeur. Tiens, tiens, Juliette vient tout juste d’avoir un petit frère, ça pourrait la toucher plus particulièrement…et l’aider à comprendre certaines choses.
À l’entrée du théâtre, il faut donner son billet, puis il faut attendre, attendre, attendre qu’il soit l’heure. Heureusement, tout est prévu, il y a une sorte de
salle d’attente pleine de livres, ça occupe et c’est bien mieux que chez le dentiste!

Ça y est, c’est l’heure, les portes de la salle s’ouvrent. “Ouaaah, c’est ça une salle de pestacle?”. Celle-ci est particulière, on s’assoit à terre, sur des coussins, c’est très convivial. Chut, ça commence, il y a 3 acteurs qui parlent, chantent, courent, rient… On reconnaît quelques chansons qu’on chante à la maison même si les paroles ne sont pas tout à fait les mêmes, on écoute la belle musique qui transmet les émotions et permet de comprendre beaucoup de choses sans même avoir besoin de parler. On apprend à connaître Mathilde qui découvre avec l’aide de son grand-papa qu’à un moment, chacun de nous a été un bébé, avant de grandir et de devenir la personne qu’il ou elle est maintenant. Avec Mathilde, on ressent de la joie, de la jalousie, de l’incompréhension. On passe par toutes ces émotions et on ne voit pas le temps passer.

Le spectacle est terminé, 45 minutes ont passé mais on ne les a pas vues. Juliette a le regard qui pétille, un sourire d’admiration sur les lèvres lorsqu’elle s’approche de Mathilde après le spectacle. Elle n’ose pas lui parler, trop impressionnée. Mais lorsqu’elle a applaudi à la fin et lorsqu’elle quitte la salle,
le mélange de concentration et de joie que son visage exprime montre bien que cette première expérience théâtrale fut un succès et que ce ne sera certainement pas la dernière fois!

Céline Richert

Les petits orteils, à la Maison Théâtre

Numéro 5 - Edito

Pauvre novembre, Joyeux décembre

Alors que les citrouilles ornent encore certaines fenêtres et que les premiers rendez-vous post-Halloween chez le dentiste sont pris, il est déjà temps de penser à un autre événement majeur de l’année : Noël.
Le mois de novembre verra certainement tomber les premiers flocons mais il est de ces mois – comme janvier par exemple – que personne n’aime particulièrement, un mois passe-partout, souvent gris.
Décembre en revanche a son lot de fêtes et célébrations. À commencer par la Saint-Nicolas, véritablement célébrée par une minorité mais qui revêt une importance toute symbolique liée à Noël tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Noël représente la fête familiale par excellence mais n’est pas célébrée de la même manière par tous. Selon les pays, les coutumes varient mais le mot d’ordre de cette période de l’année est bel et bien « LA JOIE ». Si, sur le plan international, la trêve de Noël n’est malheureusement plus respectée, on peut espérer que ce soit au moins le cas à l’échelle familiale.

Lorsqu’on a des enfants en âge de croire au Père Noël, tout ce qui touche à cette fête – guirlandes, lumières, sapin, etc. – prend une autre dimension, un côté quelque peu magique. Les yeux pétillants des enfants, leurs cris de joie à la vue du Père Noël nous emplissent de joie et nous font essuyer une larme mais peuvent aussi nous faire prendre conscience de certaines choses.
Ainsi, c’est la période idéale pour initier nos enfants au partage et à la générosité, à leur faire comprendre – en y mettant la forme bien entendu – les dangers de la surconsommation.

Noël peut vous paraître bien loin mais va arriver beaucoup plus vite qu’on ne le pense alors préparez-vous, bricolez avec vos enfants.
Profitez, prenez plaisir à passer de bons moments en famille, à sortir, à jouer dans la neige et à gâter les autres sans oublier de vous gâter. Finissez l’année en beauté et entrez dans la prochaine de la plus belle des manières, entourés de ceux et celles que vous aimez, c’est sans doute là le plus beau cadeau!

En attendant, Premiers Pas vous souhaite un bon novembre, un Joyeux Noël et à l’année prochaine!

Céline Richert

8 sept. 2011

Numéro 4 - La version PDF

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Bonne lecture !

Numéro 4 - À voir, à faire

Journée porte ouverte à Entre-Mamans
Le mercredi 7 septembre, de 9 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 00 au 3363, rue de Rouen. L’organisme Entre-Mamans, qui accueille et soutient les femmes enceintes et parents d’enfants 0-5 ans, vous ouvre ses portes pour faire connaître son programme d’activités de l’automne et ses services de soutien aux familles.
Pour information : (514) 525-8884 http://www.entremamans.qc.ca


Jardin botanique
19ème édition de la magie des lanternes (au Jardin de Chine)
du 9 septembre au 31 octobre 2011 de 9h à 21h
Thème : La parade du premier empereur de Chine et sa cavalerie

Bibliothèque Maisonneuve

Heure du conte poupons avec Anne Sophie Rouleau
Pour les 0 à 2 ans accompagnés de leurs parents
Les jeudis 22 septembre, 20 octobre, 17 novembre et 15 décembre, à 11 h
Inscription requise, places limitées

Tout-petits contes avec Rosette d’Aragon
Pour les 18 mois à 3 ans accompagnés de leurs parents
Jeudis 8 septembre, 6 octobre, 3 novembre et 1er décembre à 10 h 30
Inscription requise

Heure du conte avec la bibliothécaire
Pour les 3 à 7 ans
Samedis 10 septembre, 1er octobre, 5 novembre et 3 décembre, à
11 h
Inscription requise

Sorcières et chocolats 
Pour les 4 à 8 ans et leurs parents
Samedi 29 octobre à 13 h
Un sac à surprises sera remis à chaque participant !




BISTRO IN VIVO
4264 rue Sainte Catherine Est

Projet e.v.e project
Date: 10 Septembre 2011 à 20:52
Électro, Folk, Pop
Entrée: 7$

Les Soirées Marrantes
Date: 24 Septembre 2011 à 21:00
Humour
Entrée: 7$

Hi Five Jazz Quartet
Date: 15 Septembre 2011 à 19:00
Jazz
Entrée: 5$

Sylvain Cossette Trio
Date: 27 Octobre 2011 à 19:00
Entrée: 5$

http://www.bistroinvivo.coop/calendrier/

Numéro 4 - Citrouille, costumes, bonbons et farces à gogo

Pour tous les enfants, l’Halloween représente une excellente occasion de se déguiser, de se cacher derrière un masque pour effrayer – ou faire rire – tous ceux qu’ils croisent. Bien entendu, la fête ne serait pas complète si les cris, râles et autres bruits étranges n’avaient cette saveur sucrée que leur apportent les friandises précieusement récoltées.
Cette année encore, les magasins feront sans nul doute preuve d’originalité en affichant les traditionnelles couleurs orange et noir, en exposant de magnifiques citrouilles maquillées ou taillées. Cependant, mis à part le porte-à-porte habituel avec les enfants, tout excités de  montrer leurs costumes et de pouvoir accepter des bonbons de parfaits inconnus (« Uniquement ce soir, et quand je suis avec toi ! », précisent des parents méfiants), les activités organisées ne sont pas légion. Comme chaque année, le Jardin Botanique se mettra en mode cucurbitacées et fantômes, et demeurera un passage presque obligé  pour les familles. À chaque année, c’est véritablement magique !

À vous donc, de décorer la maison, de fabriquer des guirlandes en papier avec les enfants, de dessiner des fantômes, des chats noirs à accrocher au mur. Pour les plus courageuses – pardon messieurs pour ce préjugé – vous pouvez tenter de confectionner vous-même le costume de votre enfant. Personnellement, j’ai décidé de me lancer cette année en espérant que ma fille de 3 ans ne me tiendra pas trop rigueur du résultat.
Pour les tout-petits, les costumes de dinosaure, dragon, libellule, princesse ou chevalier devraient encore une fois être assez populaires. Cependant, libre à vous de faire preuve d’originalité. Il veut se déguiser en Spiderman – comme beaucoup d’autres ? Et bien, ajoutez-y une touche personnelle (des pattes velues, des couleurs différentes). Votre petite princesse veut en être une vraie pour un soir, laissez-la vous aider à réaliser le costume et autorisez-la à le personnaliser en y ajoutant toutes les paillettes et tous les frous-frous qu’elle voudra !
En tous cas, quels que soient vos projets, grands et petits devraient pouvoir trouver leur bonheur dans cette fête qui permet de n’être pas tout à fait soi, ou plutôt, de l’être totalement ! En attendant Noël, ses traditions et son conformisme un peu plus poussé, profitez-en ! Amusez-vous ! Mais attention aux indigestions…

Céline Richert

Numéro 4 - Il pleut ? Il vente ? Comment occuper les enfants ?

L’arrivée de l’automne – ou de l’été des Indiens – bref, le changement de saison ou de températures représente une bonne occasion d’apprendre – ou de revoir – tout ce qui touche à la météo, d’aller dehors pour tâter le temps qu’il fait et en rentrant, de demander aux enfants de dessiner ce qu’ils ont ressenti (froid, chaud, humide, beau…), de réaliser avec eux des soleils, des nuages en carton et coton et chaque matin, de leur faire décrire le ciel et la température.
Une autre activité, réalisable même avec des petits, consiste à les amener dehors en leur demandant de ramasser des feuilles de différentes couleurs, des bâtons, des cocottes, etc. Une fois que chacun a trouvé son bonheur, c’est parti pour le  bricolage ! Il peut être libre ou guidé, c’est à dire que vous pouvez par exemple préparer un faux arbre (à l’aide de papier mâché ou de rouleaux d’essuie-tout), que les enfants décoreront à leur guise. Vous pouvez aussi mettre à leur disposition – selon l’âge – du matériel de bricolage et les laisser faire en attendant de voir le résultat. Alors, chaussez vos bottes, préparez crayons, feutres, ciseaux et colle ! Laissez libre cours à votre imagination et admirez ce dont les enfants sont capables !

Voici quelques idées de bricolage à réaliser pour la rentrée ou plus tard :


Pâte à sel

Rien de plus simple à réaliser! La pâte est idéale comme solution de rechange en cas de pluie ou de mauvais temps inattendu. Tout le monde a ce qu’il faut pour en faire.

2 verres de farine
1 verre d’eau (tiède de préférence)
1 verre de sel (croyez-moi, aucun enfant n’aura le goût d’en manger!)

À partir de là, aucune limite! Vous pouvez laisser les enfants réaliser librement leurs œuvres d’art ou leur donner quelques moules pour qu’ils puissent faire de petites figurines (idéal pour les plus petits).

Lorsque l’activité est terminée, laissez sécher les objets en pâte à sel (env. 12h), ce qui permettra de réduire ensuite le temps de cuisson. Avant de les peindre (si vous le souhaitez), vous devrez donc faire cuire les objets environ 2 heures (pour les petits objets) à une température entre170-230°F.

Si vous le souhaitez, vous pouvez également mettre du colorant dans la pâte lors de sa préparation (colorant naturel comme le safran par exemple ou des colorants alimentaires). Cependant, les enfants aiment en général beaucoup peindre par la suite ce qu’ils ont eux-mêmes réalisé.

Boîte de classement

Choisissez une boîte (boîte à chaussures, emballage divers)
Découpez des morceaux de papiers (de différentes tailles) dans des publicités, des cartes postales, des magazines… N’hésitez pas à mélanger les couleurs, les motifs et les textures.
Encollez le carton avec de la colle blanche et déposez les morceaux de papier. Encollez à nouveau et déposez d’autres morceaux de papier. Recommencez plusieurs fois.
Selon la texture des papiers utilisés, la superposition des morceaux donnera un effet mosaïque ou fondu.

N’oubliez pas de recouvrir le bord de la boîte et du couvercle (vers l’intérieur)!

Et voilà, vous avez une nouvelle boîte où ranger votre courrier, vos CDs ou tout ce que vous voudrez.

Numéro 4 - Côté cuisine

Brunch en famille



Coop TOUSKI Café de Quartier
2361 Ontario Est, Montréal

En été, la cour arrière du Touski est idéale pour les familles avec des enfants qui ont de l’énergie à dépenser. En hiver (et en tout temps), une petite salle de jeu permet aux parents de terminer leur déjeuner tranquilles pendant que les enfants s’amusent. Côté menu, il y en a pour tous les goûts! Des crêpes rigolotes (pour les enfants), des sandwiches, des pâtes « sauce à ma mère », des omelettes, le tout à des prix plus que raisonnables.
Un concept unique, de vraies valeurs et pas de patron, visitez le site internet du Touski au http://www.touski.org/ et surtout, allez-y, vous serez étonnés!

Légume vedette : le poireau

Ce légume, souvent peu apprécié, a pourtant des qualités : d’un faible apport calorique (27 kcal/100 g), il a en revanche une forte teneur en vitamines et minéraux. En effet, il est riche en pro-vitamine A et en vitamines C et E qui ont un effet antioxydant. Le poireau a également des propriétés diurétiques (teneur élevée en fibres) et, consommé en bouillon, il facilite l’élimination rénale.
Faites cuire le poireau à la vapeur pendant environ 15 minutes ou faites-le blanchir à l’eau bouillante salée. Vous pourrez ensuite le manger froid avec une vinaigrette ou de la mayonnaise, en gratin ou dans une tarte, une tourte ou un potage.

Recette : Flamiche picarde aux poireaux

Ingrédients
300 g de pâte
4 gros poireaux
2 œufs
1 verre de lait
20 cl de crème épaisse
50 g de beurre
2 pincées de sel
5 tours de moulin à poivre
1 goutte d'huile

Préparation
Couper les poireaux en rondelles en privilégiant les blancs. Faire cuire les rondelles dans le beurre avec l’huile (pour aller plus vite et mettre moins de graisse, les précuire 5 à 6 min à la vapeur ou dans l’eau)
Laisser prendre couleur à feu doux environ 30 min dans une sauteuse (si les poireaux ont été précuits à la vapeur, diminuer le temps à 10 min)
Préchauffer le four à 410°F
Étaler la pâte dans un plat à tarte, verser les poireaux dessus
Battre les œufs, le lait, la crème, saler et poivrer. Recouvrir les poireaux de cette préparation.
Enfourner pendant 35 min.

Astuces
Si on le souhaite, on peut ajouter au lait du persil haché fin, de la muscade râpée et quelques lardons ou du bacon.

Numéro 4 - Stimulation du langage

Raconte-moi une histoire...

On ne soulignera jamais assez l’importance de la lecture, la place de l’imaginaire et de l’image dans le développement d’un enfant. La première personne en mesure de lui faire découvrir les livres, le plaisir et l’étendue de l’univers qui vont avec, c’est vous, nous, parents. Il n’est jamais trop tard pour commencer à raconter des histoires à nos bouts de chou avant de les mettre au lit mais plus tôt vous le ferez, plus ils risquent d’y prendre goût et de vouloir plus tard découvrir ce monde merveilleux par eux-mêmes.

Comment choisir les bonnes histoires ?

Vous êtes bien entendu celui (ou celle) qui connaissez le mieux votre enfant, ses préférences, ses goûts du moment, ses peurs. A vous donc, d’adapter le degré de difficulté du livre que vous lui raconterez. Il est important de choisir un livre qui attirera le regard de l’enfant, qui lui semblera attrayant. On peut préférer un livre coloré, clair, plein de belles images. Veillez aussi à ce que le format du livre convienne à l’âge de l’enfant. Ainsi, si vous y tenez, ne confiez pas un livre en papier à votre fils de 10 mois! Tout d’abord, il pourrait se couper mais aussi littéralement massacrer l’ouvrage. Tous les enfants n’éprouvent pas ce « besoin » de déchirer, de manipuler de manière un peu véhémente les objets mais disons simplement que les livres « papier » ne sont pas à mettre entre toutes les mains et qu’il vaut mieux choisir un livre cartonné pour votre tout-petit. De même, pour ce public si particulier, les images devraient être simples, ne présenter que quelques éléments de sorte que l’enfant comprenne l’ensemble et reconnaisse ce qu’il voit. A partir de deux ans environ – chaque enfant étant néanmoins différent – l’enfant aura davantage l’œil aux détails, il sera capable de découvrir la petite souris cachée derrière l’arbre dans le coin de l’image.
Encore une fois, connaissant votre enfant, demandez-vous, selon le moment de la journée et de son développement, quel type de livre il aura envie de lire avec vous. S’il a une imagination débordante et passe son temps à parler, raconter, optez pour une histoire ou un conte (Le petit chaperon rouge, par exemple). En revanche, si, à 3 ou 4 ans, il vous demande sans cesse le pourquoi du comment et cherche à tout comprendre, ouvrez plutôt avec lui un ouvrage plus descriptif, plus pédagogique.
Quoi que vous choisissiez, il est indispensable – au risque de vous perdre et de perdre l’attention de l’enfant – de lire l’histoire AVANT de la raconter. En effet, on ne peut raconter correctement, donner vie à une histoire sans la connaître, la maîtriser.

Comment raconter une histoire ?

Il est donc très important de maîtriser son sujet. A la manière du jury lors d’un examen, votre p’tit bout ne laissera rien passer. Si vous vous contentez de lire l’histoire et que vous vous cantonnez aux mots écrits, votre récit deviendra très vite ennuyeux. Au contraire, si vous utilisez vos propres mots, vous donnerez vie aux aventures et pourrez adapter votre récit selon les réactions de l’enfant face à vous.
En lisant, vous ne verrez pas les émotions qui passeront sur le visage de votre enfant alors qu’en « racontant » vraiment, vous pourrez broder autour du récit, jouer sur les mots et partager les craintes et les surprises de votre enfant au fur et à mesure de l’histoire. Lorsqu’il semble inquiet quand le loup se glisse dans le lit à la place de la Mère-Grand, profitez-en pour demander à votre enfant ce qu’il ressent et pourquoi il a tendance à anticiper. A-t-il peur pour le Petit Chaperon Rouge ? Se demande-t-il si cette fois aussi le chasseur viendra sauver Mère-Grand et le Petit Chaperon Rouge ? Le fait de ne pas lire mais de raconter l’histoire dans vos propres termes permet également d’utiliser davantage les images, de vous en servir comme support et rendre le récit encore plus vivant.
Pour lui donner vie justement, il faut exploiter l’histoire afin de capter toute l’attention de l’enfant. Même si nous ne sommes pas tous des acteurs nés, nous sommes tous et toutes capables d’oublier notre inhibition, d’oublier un instant que nous sommes des adultes qui se doivent soi-disant de faire bonne figure. Nous pouvons – et devons – jouer l’histoire, s’y fondre afin d’en faire vivre les personnages. Il est donc important de faire des gestes, d’exagérer, d’appuyer sur les mots-clés (en parlant plus fort ou au contraire en chuchotant alors qu’on se rapproche de l’enfant comme pour lui dire un secret). On peut également changer de voix ou utiliser des marionnettes ou d’autres accessoires afin de donner une autre dimension au récit.
Enfin, lorsqu’on raconte une histoire, il est primordial de respecter le rythme de l’enfant, de ne pas aller trop vite (ou trop lentement). Evitez donc de vous lancer dans la lecture si vous attendez un coup de téléphone ou si vous devez partir 5 minutes plus tard. On ne peut pas vraiment prévoir combien de temps cela prendra, selon que l’enfant pose des questions, fait des digressions ou décide de sauter des pages.
Quoi qu’il en soit, les histoires sont bénéfiques au développement de l’enfant et lui permettent d’apprendre, de découvrir certains sentiments comme l’empathie ou la peur. A nous parents de les encourager, de prendre le temps de faire de ces séances de lecture un rendez-vous apprécié, attendu au quotidien et d’en profiter pour aborder avec notre enfant des sujets qui l’interpellent, le préoccupent au moment où il en a besoin. C’est une manière détournée de faire passer un message, de montre à l’enfant que nous le comprenons et prenons à cœur ses besoins et ses désirs.
N’attendez plus, filez à la bibliothèque, choisissez un ou plusieurs livres et lisez, racontez, imaginez, vivez toutes ces merveilleuses histoires qui n’attendent que ça !

Céline Richert

« La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté. »
François Mauriac, Nouveaux mémoires intérieurs, 1965

Numéro 4 - Chacun à sa place !

Être Grands-Parents au 21ème siècle n’est pas toujours une sinécure.

Traditionnellement, plusieurs générations se retrouvaient sous le même toit : Grand-Mère cumulait ménage, cuisine, gardait les petits pendant que le reste de la famille œuvrait aux champs. Le soir voyait tout ce petit monde se retrouver autour de la table puis autour de la cheminée pour la fameuse « veillée », moment de transmission orale par l’histoire familiale, les contes, les anecdotes « d’avant ». Chacun pouvait ainsi « s’asseoir » dans la lignée, trouver ses racines. 
 
Notre mode de vie actuel est bien loin de cette image d’Epinal. Cependant, chacun a plus que jamais besoin de trouver sa place, de se positionner dans l’histoire de sa famille. Un enfant doit savoir d’où il vient pour se construire et devenir un adulte responsable, un citoyen acteur et non sujet. Peu importe la composition de la famille, « classique », monoparentale, recomposée, parents hétéro ou homosexuels, si l’enfant sait se situer par rapport aux autres membres.
Les grands-parents ont un rôle à jouer dans cette transmission de traditions. Ils ont déjà fait une partie de leur « travail » avec leur propre enfant. Mais ce rôle grand-parental perdure auprès des deux générations, avec souvent le désavantage (ou l’avantage?) de la « délocalisation » des différents partenaires. Le temps de la veillée est bien loin! Il faut trouver de nouveaux moyens de transmission, de communication, en dehors des moments de rencontre « physique », inventer des temps d’échange virtuels. Communication implique bien sûr écoute de l’autre. Évitons le fameux « De mon temps… »!
Chacun s’enrichit de l’autre, de l’expérience de l’autre. L’enfant n’est pas une page vierge qui doit s’imprimer de notre propre vécu. Il est lui en pleine construction avec tous les éléments qui gravitent autour de lui. Et cette rentrée qu’il s’apprête à vivre lui apportera encore de nouveaux éléments. 
 
À nous parents, grands-parents, enseignants, amis, de l’aider à en faire une source d’enrichissement.

Sylvie Butscher
(Grand-Mère virtuelle)

Numéro 4 - Première rentrée d’Eugénie (3 ans)

« En ce matin (souvent gris) de première rentrée, stress général à la maison, davantage du côté des parents que de celui des bambins.

- Se lever tôt : « Ce matin, j’aurais bien encore un peu dormi! »
- Manger : «J’ai pas faim! »
- S’habiller : « Je veux jouer! »
- Partir à l’heure : « Ch’sais pas lire l’heure. »

Bref, j’ai fait tout ce qu’il faut, j’ai bien énervé mes parents déjà bien stressés à l’idée de m’abandonner toute seule avec des enfants que je ne connais pas, un enseignant inconnu dans un lieu pas très agréable qui leur rappelle de mauvais souvenirs.

Bon, faut y aller. En voiture bien sûr, je refuse de marcher plus loin que la boulangerie et ses bonbons.
Faut se garer, papa fulmine : « Pourraient mettre un stationnement dans la cour! »

Ça y est, on entre dans l’école. Ça sent bizarre. On ne voit que des adultes. Il y a beaucoup de bruit et on se perd dans les couloirs. J’ai envie de faire pipi, c’est où? On remonte les couloirs… Heureusement, les Petits, c’est au rez-de-chaussée! On revient, et alors… Je la vois : toute mignonne, toute souriante (c’est le premier sourire que je vois depuis ce matin). Elle m’accueille, me prend par la main et me présente à des amis.
Bon,  quelques-uns pleurent en réclamant leurs parents (ils sont pas allés à la garderie ceux-là!), mais y’en a aussi des sympas qui veulent bien jouer avec moi.

Zut! J’ai oublié mes parents! Ils sont près de la porte, la larme à l’œil. Je leur fais un coucou de la main et à ce soir! »

Eugénie rentre à l’école maternelle (officiellement pré-élémentaire) en France. Les enfants y sont admis en septembre de l’année de leurs 3 ans.

Sylvie Butscher


  • Le saviez-vous?
    École
    Le mot école vient du latin classique schŏla qui signifie « loisir studieux, leçon », qui vient lui-même du grec σχολή qui veut dire « arrêt de travail ». Comment réagiraient nos enfants si on leur disait qu’aller à l’école est un loisir, au même titre que jouer au hockey avec leurs amis?

Numéro 4 - La rentrée scolaire… mais quand? (la rentrée vue du Japon)

Les vacances sont terminées.
Certains ont passés de superbes vacances au bord d’un lac, d’autres dans les montagnes. Mais ce qui est essentiel, c’est de passer de bons moment ensemble, surtout quand on a des enfants. Pour eux, passer les vacances avec leurs parents est quelque chose d’extraordinaire et leur procurera de merveilleux souvenirs.
La fin du mois d’août est toujours un peu nostalgique : les beaux jours vont partir pour laisser place à l’automne et l’exaltation de revoir ses amis à l’école en septembre. Cette émotion est universelle, les enfants ressentent la même chose à cette période de l’année que ce soit ici ou ailleurs.
Bien sûr, dans un pays lointain comme le Japon, le pays ou je suis né et ai longtemps vécu. Là-bas, les enfants reprennent l’école en septembre, mais il s’agit pour eux du deuxième semestre. En effet, la rentrée scolaire japonaise n’a pas lieu en septembre mais en avril ! Pourquoi?
La société japonaise a adopté un système dans lequel de nombreux domaines d’activités débutent en avril pour finir en mars de l’année suivante : le domaine fiscal, l’administration et les entreprises en général (au Japon, de nombreuses entreprises organisent chaque année une cérémonie d’entrée professionnelle pour les nouveaux employés en avril!). Là-bas, on est tellement habitué de vivre au rythme annuel avril – mars, qu’on n’a pas vraiment conscience que cela constitue un rythme particulier par rapport aux autres pays. Personnellement, j’ai découvert à l’âge de 13 ans que la rentrée scolaire avait lieu en septembre dans d’autres parties de la planète et ce fut un petit choc culturel pour moi. Mais pourquoi le Japon garde-t-il toujours ce calendrier si particulier? Y a-t-il une raison?
Historiquement parlant, le calendrier avril-mars n’est pas si récent. Cela fait à peu près deux siècles que le Japon a adopté ce calendrier qui, fait étonnant, a supplanté le calendrier allant de septembre à août! La raison de ce changement se trouve dans le chemin historique emprunté par le Japon au cours des deux derniers siècles.
À la fin du 19ème siècle, le Japon a accepté les connaissances de la culture occidentale : droit, art, littérature, sciences, etc. Toutes ces connaissances ont été utilisées dans le but de moderniser la société japonaise de l’époque, dominée par la culture des samuraï et pour évoluer, le gouvernement japonais de l’époque a choisi d’adopter le calendrier septembre-août pour « copier » le système scolaire occidental. Cependant, on a décidé plus tard de changer à nouveau car ce calendrier ne convenait pas au rythme de la société japonaise, en particulier au rythme de travail des agriculteurs de riz.
Le riz est l’aliment principal pour la plupart des Japonais, mais c’est bien plus que de la nourriture comme le montre le dicton « une graine de riz héberge 8 dieux ». Cela veut dire qu’il faut respecter les dieux qui nous nourrissent avec chaque grain de riz. Dans ce sens, la culture du riz constitue une des activités les plus importantes dans la société japonaise. En général, la culture de riz commence au début du printemps et la récolte est effectuée en automne. Pour les Japonais, septembre représente donc la fin de quelque chose et avril le début. Pour être en harmonie avec ce cycle, le gouvernement de l’époque a par conséquent abandonné le calendrier allant de septembre à août.
Présentement au Japon, il est question de reprendre le calendrier débutant au mois de septembre afin de faciliter les études à l’étranger pour les étudiants japonais. Les opinions sont partagées, mais comme les Japonais mangent désormais plus de pain et moins de riz qu’il y a deux siècles, il semble que cette modification pourrait être acceptée. Seul le dieu du riz connaît la réponse !

Hiroshi Goto

Numéro 4 - La rentrée à la maternelle

Maman de deux enfants dont un qui sera en 2e année et la plus jeune débutera sa maternelle à l’automne, j’ai vécu les rentrées à la maternelle de mes deux enfants de façon différentes. 

Tout d’abord pour mon aîné, il y a eu un changement d’école dû à un déménagement, donc aucun point de repère.  Le premier jour, nous entrons dans l’école et sommes invités au gymnase où les professeurs et les éducatrices arrivent et nomment les enfants. Chaque professeur a une éducatrice attitrée ce qui crée un lien de confiance entre le personnel et les parents.  Les premières journées se font par petit groupe et par demi-journées.  Les enfants inscrits au service de garde y sont accueillis avec le sourire et dans la bonne humeur.  Pendant les 3 premiers jours, les enfants ne vont à la maternelle que des demi-journées (le matin ou l’après-midi) et à la 4e journée, ils font une journée complète avant de débuter pour de bon après la fête du travail.  Dans mon cœur de maman, il est agréable de voir son fils grandir mais en même temps, un peu de tristesse de le voir grandir si vite.

Pendant que mon aîné débutait sa vie dans le monde scolaire, ma plus jeune était à la garderie.  Pour elle, le début de l’année fut difficile car son frère n’était plus avec elle mais elle s’est fait de nouveaux amis et a appris à s’épanouir sans l’aide de son frère. 

Deux ans ont passé et le temps est venu d’inscrire ma fille à la maternelle, chose qui fut faite en janvier 2011.  L’ayant avisée de son inscription, elle avait très hâte d’aller à l’école;  elle m’a même demandé de compter les dodos!  En juin 2011, le temps de la garderie était fini. Maintenant on joue dans la cour des grands en allant au camp de jour. Ce fut une expérience enrichissante pour mon enfant puisqu’elle a appris à vivre en grand groupe et à partager plein d’activités adaptées à son âge.  Maintenant, nous sommes rendus en août et le temps de la rentrée approche à grand pas.  Ma fille à bien hâte et est un peu excitée de faire comme son grand frère,  c’est-à-dire aller à l’école.

Je suis sûre que son intégration se fera très bien puisque cela fait deux ans que nous allons reconduire son frère. Elle connaît donc bien les éducatrices et les professeurs qui s’occuperont d’elle mais elle est quand même un peu anxieuse.  Mon cœur de maman est plus léger, car je sais que mon enfant sera entre de bonnes mains.
Sylvie Dufresne

  • Cette année, selon le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec, 466 000 enfants font leur entrée en primaire et  87 000 commencent la maternelle

Numéro 4 - Edito

Quel été… et voici venir celui des Indiens !

Ça y est, c’est la rentrée ! On profite des derniers rayons de soleil estivaux en se remémorant avec nostalgie le soleil, la plage, les vacances qui nous ont permis de nous évader en pensée et quitter pour quelque temps le gris des bâtisses et les visages renfrognés de ceux moins chanceux qui sont restés en ville.
Voici venu le moment difficile, pour les enfants ET les parents, de retourner à la garderie ou à l’école – ou d’y entrer pour la première fois ! – après tout ce bon temps passé en famille.
Place désormais au changement, ou devrions-nous dire aux changements : nouveau groupe à la garderie, nouvel éducateur, nouveaux amis, nouvelle routine… nouvelle saison accompagnée de ses bons et moins bons aspects (vive les feuilles rouges, oranges et jaunes mais vive moins la pluie qui peut les accompagner). L’été des Indiens nous permet heureusement de profiter d’une belle transition entre un été qui fut magnifique, il faut bien l’admettre, même si tout le monde s’est plaint de la chaleur et de l’humidité, et un hiver qu’on appréhende d’ores et déjà, mais dans lequel on entrera progressivement en enfilant nos bottes de pluies pour sauter gaiement dans les flaques d’eau. Il va aussi falloir trouver des moyens d’occuper les enfants aussi bien dehors que dedans ! Mais cela viendra après qu’ils auront trouvé leur rythme et nous aussi. En collaborant avec les éducateurs de nos enfants, l’adoption de toutes ces nouveautés sera bien plus rapide et agréable. Ces changements qui touchent les petits nous affectent peut-être plus qu’eux, qui ont cette capacité à vivre au jour le jour et à profiter du moment présent quand il leur est offert, tel qu’il leur est offert. Alors faisons comme eux, redevenons des enfants, tâchons d’oublier pour un temps nos nouvelles responsabilités et profitons de l’été des Indiens et de l’automne qui arrivent! Bonne rentrée à tous !

Céline Richert

15 août 2011

Numéro 3 - La version PDF

Pour plus de confort de lecture, vous pouvez télécharger la version PDF du journal et l'imprimer si vous le souhaitez.
Pour cela cliquez ici ou dans la colonne de droite, en haut sous le logo.

Au sommaire de ce Numéro 3 (cliquez sur les liens pour y accéder directement) :


Bonne lecture !

Numéro 3 - À voir, à faire

Centre des Sciences de Montréal

2, rue De la Commune Ouest, Montréal (métro Place d’Armes)



Indiana Jones et l’aventure archéologique

Revivez les aventures de l’archéologue globe-trotter le plus populaire au monde, Indiana Jones, en explorant la science et les secrets de ses nombreuses découvertes archéologiques. Cette activité pour toute la famille vous fera voir comment la réalité du monde archéologique rejoint la fiction des films.
Infos réservations :(514) 496-4724 / 1 877 496-4724


Ferme Angrignon
Du 3 juin au 4 septembre, visitez une ferme au coeur de la ville! Voyez plus de 100 animaux de la ferme avec possibilité de visites guidées, cueillette d'œufs, aires de pique-nique, de jeux, etc.
Métro Angrignon (3400, boul. des Trinitaires, angle Lacroix) 514-280-3744.

Les Feux d'artifice de la Ronde (22e édition du Concours International d'art pyrotechnique de Montréal)
Du 25 juin au 29 juillet. Aux abords du Lac des Dauphins à la Ronde ou sur (et sous) le pont Jacques-Cartier. Info : 514-397-2000

Ciné-Été au Cinéma Beaubien
Du 24 juin au 3 septembre : programmation de 11 films gratuits à voir en famille, les samedis et dimanches à 10h. Info : 514-872-1730

Festival International de Jazz de Montréal
Du 29 juin au 9 juillet : plus de 350 concerts extérieurs autour de la Place des Arts.
Info : 514-871-1881

Festival Juste pour rire
Du 13 au 23 juillet : arts de la rue et plus d'une centaine de spectacles dans le quartier latin (boulevard St-Laurent, entre Sherbrooke et Ste-Catherine).
Info : 514-845-2322

Divers-Cité
Du 30 juillet au 6 août : célébrations de la Fierté gaie, place Émilie Gamelin (angle Berri et Ste-Catherine).
Info : 514-285-4011.

Les 19 et 20 août, dans le cadre de la Fête des enfants de Montréal, le transport en commun sur l'île de Montréal, l'entrée à l'Insectarium, au Jardin Botanique et au Biodôme seront entièrement gratuits!
Info : 514-872-0060.

Danse en famille dans les parcs
Du 4 juillet au 28 août : animation intergénérationnelle (atelier de danse avec percussionniste)
Lundis et mercredis à 9h et 18h30,  dimanches à 10h dans divers parcs du quartier.
Info : http://www.petitsbonheurs.ca

Numéro 3 - Côté cuisine

Brunch en famille



Baguette et Bagatelle
4323, rue Ontario E (à côté du Marché Maisonneuve) 
Montréal, QC H1V 1K5

(514) 254-3838

http://www.baguettebagatelle.com/index.htm



Horaire d’été (de la mi-mai à la fin août)
 : Du jeudi au samedi de 8h à 21h30
  - Du dimanche au mercredi de 8h à 15h
Horaire d’hiver (de septembre à mai)
 : Tous les jours de 8h à 15h



Un endroit sympathique avec une belle petite terrasse qui accueille de nombreuses familles avec de délicieuses et copieuses assiettes. Le menu brunch est classique et offre de nombreux choix salés ou sucrés.

Les enfants sont les bienvenus : on leur proposera une chaise haute et une vraie table à langer les attend dans la salle de bains.


Légume vedette : le concombre

Un des légumes les moins caloriques (10kcal/100g), il est composé à plus de 96% d’eau et représente donc l’ingrédient idéal de vos salades d’été. Il renferme de grandes quantités de minéraux et d’oligo-éléments et possède par conséquent de bonnes qualités dépuratives et diurétiques. Sa peau contient de la provitamine A et de la vitamine E qui retarderait le vieillissement des cellules.
Également utilisé au rayon cosmétique, il aide à lutter contre la couperose, les rougeurs et les démangeaisons.

Numéro 3 - Grand-Mère à distance : mode d’emploi

Ëtre grand-mère de 5 petits-enfants, 4 petits-fils et une petite-fille de 12 ans ½ à 1 mois, résidant les uns à 600 km, les autres à 6 000 km de votre domicile, cela se révèle parfois complexe.

Grâce à la « petite tribu », vous sillonnez les routes, vous planez (au sens réel) au-dessus des océans, vous optimisez les forfaits téléphone/Internet.
Le décalage horaire, les horaires et les vacances scolaires ou de garderie, les jours fériés d’un pays à l’autre… n’ont plus de secret pour vous. Cela aide à rester jeune, paraît-il!

Il s’agit aussi, parce que vous êtes une mamie-gâteau (j’assume!), de tenir à jour goûts et souhaits de chacun (revus et corrigés parfois par les parents respectifs), leur taille (ils grandissent vite les petits). Vous croyez l’un accroc à Winnie L’Ourson qu’il en est déjà à Spiderman, le pré-ado passe de moins de 5’ à 5’3’’ en 2 mois… et  vous, envoie des textos phonétiques.
Heureusement qu’il reste de grands classiques : puzzles, jeux de construction (attention cependant aux créations de l’année), livres. Pour les bandes-dessinées, prudence, cela évolue vite et les titres sont souvent incompréhensibles pour les neurones « 3ème âge ».

Ne négligeons cependant pas la frustration que peut ressentir la grand-mère à distance : que d’envies de câliner, de raconter des histoires, de transmettre des traditions (comptines, contes locaux) qu’il faut différer. Téléphone et Internet sont des outils pratiques mais non (encore?) magiques.
Bref, être grand-mère à distance au 21ème siècle demande d’abord une bonne organisation et une faculté de profiter au maximum des moments magiques passés « en vrai » avec les petits-enfants (et leurs parents).
Alors grands-parents, bon courage et gardez le moral!

Qu’en pensent les grands-pères?

Sylvie Butscher

Numéro 3 - PRÉMATURÉment Maman

Lorsqu’on apprend qu’on est enceinte, qu’on voit les lignes apparaître dans la fenêtre du test de grossesse, on vit un moment magique, indescriptible. Ce qui nous arrive est énorme, on n’ose à peine y croire et il nous faut quelques jours pour nous rendre compte que l’on va être maman, qu’un petit, tout petit être grandit en nous et que notre vie change à jamais.

Vient alors l’angoisse du premier trimestre, la peur de mal faire et de perdre le bébé. Certaines vivent dans cette peur  presque constante quand d’autres, au contraire, font comme si de rien n’était et continuent à vivre comme avant, peut-être un peu plus modérément.
À l’entame du deuxième trimestre, on est plus sûres de nous, on en a parlé à la famille, aux amis et de toute façon, étant donné qu’on ne rentre plus dans nos pantalons et qu’on se sent déjà énormes, tout le monde est au courant. C’est une période de transition qui n’est pas évidente à vivre pour tout le monde. Pour ma première grossesse par exemple, à 4 mois, je ressemblais un peu à une baleine, non pas que mon ventre ait été particulièrement proéminent mais j’avais littéralement élargi et pris une forme proche de celle de la poire. Pour mon deuxième enfant par contre, personne ou presque ne s’était rendu compte de rien au même stade. Certes, mes amis trouvaient étrange que je refuse la bière de l’apéritif mais, bien camouflée par mon manteau d’hiver, la grossesse pouvait presque passer inaperçue. Mais pas pour longtemps!

C’est alors que vient le temps où l’on en profite vraiment, où l’on est fière d’arborer ce « gros ventre », cette bosse pleine de vie qui, à peine mentionnée, nous fait sourire jusqu’aux oreilles. C’est aussi à ce moment-là que de nombreuses femmes prennent véritablement conscience que le grand moment, le jour J, n’est plus si loin. Certes, on y pense tout au long de la grossesse, se demandant si on souhaite allaiter, si on sera capable de supporter la douleur, si le médecin qui nous a suivie sera présent à l’accouchement, etc. Mais, à moins de risques ou d’antécédents particuliers, à aucun moment on n’imagine d’autre scénario qu’un accouchement naturel aux alentours de la 40ème semaine, en présence du futur papa. C’est un moment qui s’apparente un peu au mariage, que l’on vit maintes et maintes fois en pensée et qu’on idéalise forcément. Et c’est précisément ce moment que la naissance d’un enfant prématuré chamboule et rend presque « irréel ».

Lors de ma première grossesse, j’ai accouché une dizaine de jours en avance, de manière tout à fait naturelle et normale (s’il existe une normalité de l’accouchement), en présence de mon conjoint.
Ma seconde grossesse se passait parfaitement, j’entamais le 7ème mois lorsque je commençai à ressentir des contractions de plus en plus fréquentes et douloureuses, qui continuèrent d’aller et venir, se rapprochant, s’éloignant, gagnant ou perdant en intensité. Plus tard, elles se firent plus fortes et se mirent à ressembler à de vraies contractions de travail. Je vous passe les détails graphiques pour passer directement à l’arrivée à l’hôpital, à l’accouchement par césarienne d’urgence et à la naissance de mon petit gars, le tout en moins d’une heure.
Précisons que tout cela s’est déroulé au beau milieu de la nuit et qu’étant donc allée à l’hôpital seule, en taxi, j’ai accouché « en mère célibataire », attachée à une table d’accouchement sous les encouragements du personnel soignant…

Heureusement, tout s’est bien passé (à quelques minutes près) et bébé est venu au monde à 32 semaines. J’avoue que, un peu plus d’un mois après les événements, je ne me rends toujours pas compte de ce qui s’est passé cette nuit-là. Quand je vois mon p’tit bout, que je le prends dans mes bras, il m’est difficile de croire qu’il devrait théoriquement toujours être dans mon ventre, bien à l’abri en train de grandir.
C’est bien là quelque chose à quoi on n’est absolument pas préparée mais qui peut arriver à n’importe qui, n’importe quand. Un accouchement par césarienne n’est déjà pas ce dont on rêve en tant que future maman : on appréhende cette affreuse cicatrice qui paraîtra pour toujours et nous donnera l’impression d’être la créature du docteur Frankenstein (on a toujours tendance à exagérer dans ces cas-là!). Mais lorsque cette césarienne est une question de vie ou de mort pour l’enfant et nous fait basculer dans un monde totalement imprévu et inconnu de manière brutale, rapide et si prématurée, c’est encore pire.

Après l’accouchement donc, c’est le flou total. Le bébé est emmené directement par l’équipe médicale (un p’tit bec pour la route tout de même) et on se retrouve seule à se demander ce qui se passe. La réalité commence doucement à nous rattraper, on se rend compte que le bébé est né, qu’il est en train de recevoir des soins parce qu’il est né trop tôt, beaucoup trop tôt. Dans l’impossibilité de le voir, on tourne en rond (façon de parler…) et  on commence à se poser des questions : pourquoi est-il né aujourd’hui? Que s’est-il passé? Qu’est-ce que j’ai fait pour que ça arrive? Toutes sortes de questions qui ne trouvent pas forcément de réponse. La culpabilité s’installe, qu’on le veuille ou non, et les quelques heures que l’on doit attendre pour revoir notre bébé n’aident pas.
Puis, ça y est, on peut enfin aller voir bébé! Et là, comme si cela ne suffisait pas, on vit un autre instant traumatisant, celui de découvrir son enfant dans un incubateur, relié à toutes sortes de machines qui émettent des signaux divers que l’on ne comprend pas et qui nous font d’autant plus peur. Dans mon cas, heureusement, bébé n’a jamais eu besoin d’assistance respiratoire mais était tout de même « branché » de manière à surveiller ses signes vitaux. Il avait aussi un affreux tube dans le nez pour le gaver, terme que j’ai du mal à utiliser tellement il s’apparente aux oies et à la fabrication du foie gras… Passé le choc initial, on prend le temps de découvrir son enfant, de l’admirer et au bout d’un moment, on arrive presque à faire abstraction de tous les fils qui entrent et sortent de ce petit corps. On aimerait le prendre dans nos bras, l’allaiter normalement mais c’est impossible pour l’instant, il faut encore attendre que bébé soit plus fort. Cependant, il y a toujours une infirmière qui, nous voyant la larme à l’œil – ou carrément en larmes – devant l’incubateur, a pitié de nous et nous propose de prendre bébé en « peau à peau » et ainsi de recharger quelque peu les batteries et de nous remonter le moral.
Le personnel de l’unité de néonatalogie joue d’ailleurs un rôle clé dans le déroulement du séjour prolongé de bébé à l’hôpital. Il faut malheureusement vivre une telle expérience pour se rendre compte du travail effectué par les infirmiers, infirmières et pédiatres de ce service. Leur soutien et leurs encouragements, les petits « trucs » qu’ils nous donnent et le vécu qu’ils partagent avec nous ont une valeur inestimable et aident énormément les nouveaux parents que nous sommes à traverser l’épreuve des aller-retours quotidiens, du tirage de lait sans bébé à domicile, du questionnement perpétuel qui nous fait douter, nous décourage même par moment. Grâce à ces hommes et ces femmes présents en permanence aux côtés de notre bébé, nous grandissons avec lui et apprenons à nous connaître de manière plus sereine et pleine d’assurance. Et bizarrement, lorsque le jour de la sortie arrive, on se dit « déjà? » car on était en quelque sorte entrés dans une routine dont on sort tout de même avec joie!! En effet, la sortie de l’hôpital est magique mais aussi apeurante car nous voici désormais seuls, laissés à nous-mêmes avec ce petit être qui nous paraît encore bien fragile. Mais détrompez-vous, les enfants prématurés sont bien plus forts qu’il n’y parait et ont bien des choses à nous apprendre. Ils sont pleins de courage, de détermination et font preuve d’une envie de vivre incroyable. En tant qu’adulte, on se plaint de broutilles au quotidien, on n’est jamais satisfait et ces petits bouts nous donnent une véritable leçon de vie! À méditer…

Céline Richert

Je tiens à remercier tout particulièrement l’équipe du service obstétrique de l’hôpital Saint-Luc qui m’a si bien accueillie lors de mon accouchement et plus encore les membres de l’équipe de néonatalogie qui ont pris soin de mon fils avec tout leur savoir-faire et leur amour. MERCI, MERCI À VOUS (Marjolaine, Pascale, Audrey, Francis et tous les autres)

Ressources : http://www.premaquebec.ca/default.php
Le grand livre du bébé prématuré, 2ème édition, Sylvie Louis, Éditions Enfants Québec

  • Au Québec, 8,1% des bébés naissent prématurés, soit avant 37 semaines de grossesse (2006-2007)

Numéro 3 - Devenir maman… et redevenir femme

Au cours de la grossesse, on nous appelle "future maman" mais plus généralement "femme enceinte". Nous sommes donc des femmes qui, malgré un choix restreint de boutiques spécialisées et les changements de notre corps, arrivent encore plus ou moins facilement à avoir une tenue qui a de l'allure. En trouvant les bonnes coupes, on peut même mettre des vêtements normaux (robes, tuniques, chandails...) – de quoi ne pas se sentir encore complètement dans un autre monde. Une femme enceinte va encore généralement au travail, au cinéma, au restaurant, bref elle profite des derniers mois à deux! Enceinte, on se maquille toujours, on peut aller chez le coiffeur, chez l'esthéticienne, et même notre conjoint peut nous chouchouter et nous câliner (voire plus si affinités). Bref, notre quotidien n'est pas encore bouleversé et nos diverses activités vont toujours bon train.
Mais une fois revenue avec bébé à la maison, nous voici avec un vieux chandail couvert de régurgitations voire d'auréoles dues aux montées de lait, les cheveux ébouriffés et à la propreté douteuse, les yeux entourés de cernes géantes et les jambes poilues, coincée chez nous sans presque aucun contact extérieur, accueillant à l'occasion comme on peut la famille et les amis qui veulent venir voir notre nouveau-né. On ne s'est jamais sentie ni plus fatiguée, ni moins sexy. Une maman est née, mais une femme a disparu.

Cela va prendre un certain temps avant de reprendre contact avec son corps et sa féminité (et avec la réalité!). Une sortie bienvenue nous donnera l'occasion de nous peigner et de mettre un peu de gloss. Une visite nous poussera à enfiler une jolie blouse, pour une fois. On fera garder bébé une première fois et on se pomponnera pour sortir en amoureux, même si c'est juste pour aller au cinéma un samedi après-midi.
On commencera aussi à maîtriser le rythme de bébé et à se reposer un petit peu et, si on est chanceuse, il fera vite ses nuits et notre fatigue s'estompera, nous redonnant le sourire. La confiance en soi revient petit à petit et, avec elle, l'envie de se redécouvrir : maman oui, mais aussi et toujours conjointe, amie, collègue, fille, sœur... Le rôle de mère est nouveau et écrasant au début, mais chaque autre rôle doit progressivement reprendre sa place.
Notre conjoint veut retrouver la femme qu'il a aimée avant qu'elle ne soit la mère de son enfant, et aucun des deux ne doit réduire son statut à celui de parent : il y a un temps pour tout, et nos tâches de parents devraient simplement s'ajouter à notre emploi du temps de couple, pas le détruire. Plus facile à dire qu'à faire...
Nos tâches professionnelles, sociales et familiales vont également se rappeler à nous : reprendre le travail et passer une journée maquillée et bien coiffée (et en talons pourquoi pas?), sans cris de bébé en fond sonore, et c'est tout un pan de nous qui réapparaît également! Laisser bébé avec son papa, accepter une sortie de filles et placoter en buvant des margaritas, voilà encore une autre facette que l'on croyait disparue qui se rappelle à nous !
Une femme devenue mère reste une femme, il faut juste qu'elle s'en souvienne...


Marlène Weil-Masson

Numéro 3 - Activités d’été

Pas besoin de dépenser beaucoup pour s’amuser en extérieur : on peut faire des bulles de savon ou dessiner une marelle à la craie sur le trottoir, sortir la corde à sauter, le vélo ou une balle... Voici d’autres idées simples et pas chères* :



Visez juste ! : à la craie, dessinez des “cibles” sur le trottoir ou dans votre allée et inscrivez-y une valeur (5, 10, 15...) : plus la cible est éloignée, plus la valeur est importante. Lancez vos gougounes à tour de rôle et voyez qui vise le mieux!
Bien entendu, ce jeu peut aussi se pratiquer avec des poches de sable ou n’importe quel autre objet que vous aurez sous la main.



C’est du propre ! : vous avez du linge à laver? Profitez du beau temps, mettez eau et savon dans une bassine, donnez une brosse à vos enfants et faites-leur laver quelques pièces (non délicates bien sûr)! Ils adoreront jouer avec l’eau et vous aurez quelques affaires de moins à laver… ou peut-être à RElaver!



Jeu des couleurs : assemblez autour d’un anneau ou d’un bout de ficelle différents nuanciers de couleur en papier (disponibles gratuitement dans tous les magasins vendant de la peinture). Perforez éventuellement d’un trou chaque couleur. Envoyez ensuite vos enfants trouver les couleurs correspondant aux choses qui les entourent : fleurs, feuilles d’arbres, banc, panneau de signalisation, vaisselle de pique-nique, vélo...



Marlène Weil-Masson

*D’après le blog http://www.frugalfamilyfunblog.com

Numéro 3 - Tous à l'eau !

Alors que le printemps le plus catastrophique ou presque depuis de nombreuses années est enfin derrière nous, place à l’été, à la chaleur et au soleil.
C’est le moment de profiter des nombreux « points d’eau » mis à notre disposition dans les différents quartiers de la ville : pataugeoires, piscines et jeux d’eau, il y en a pour tous les goûts!
Mercier-Hochelaga-Maisonneuve compte 3 piscines intérieures mais surtout 2 piscines extérieures et 12 pataugeoires accessibles gratuitement tout au long de l’été.
Ces oasis de fraicheur sont répartis sur l’ensemble du territoire de l’arrondissement et permettent donc à tout le monde d’en profiter, les petits comme les grands.
À la piscine, ceux qui savent nager peuvent se défouler et plonger tout leur soûl alors que les moins jeunes peuvent se rafraîchir avant de se faire griller au soleil.
Dans les pataugeoires, les plus petits et même les tout-petits, peuvent…patauger tranquillement sous la surveillance de leurs parents et de surveillants de baignade.
Enfin les jeux d’eau contentent tout le monde : les petits s’amusent comme des fous à courir sur et entre les jets, à s’asperger, à se faire arroser et il faut bien l’admettre, nous autres parents aimons cela aussi! Lorsqu’il fait 35 degrés, une petite douche de fraicheur fait toujours du bien et si la sensation ne dure pas, ça nous donne une excuse pour y retourner.
Alors, dès l’ouverture de tous ces espaces aquatiques, sortez les costumes de bain, les serviettes de plage, la crème solaire et tous à l’eau, l’été sera encore plus beau!

Céline Richert
Piscines extérieures 

Piscine Maisonneuve

4350, rue de Rouen
, Montréal (Québec)
, Tél. : 514 872-7634


Ouverte du 11 juin au 29 août 2011
de 11 h 30 - 20 h

La piscine L.-O.- Taillon située au 9200, rue Notre-Dame Est est fermée pour l'été 2011 en raison de travaux de rénovation.

Pataugeoires

Horaires des pataugeoires du 24 juin au 14 août 2011

Du 11 juin au 28 août 2011 de 11h30 à 20h :
Pataugeoire Maisonneuve : 4350, rue de Rouen

Du lundi au dimanche, de 10 h 30 à 17 h :
Pierre-Bédard : 3585, rue Turenne
Préfontaine : 2300, rue Dézéry
Saint-Aloysius :1650, rue Valois

Du lundi au dimanche de 10h à 19h : 
Saint-Clément : 1855, rue Ville-Marie

Du lundi au dimanche de 10h30 à 19h :
De la Bruère : 2150, rue Liébert

Jean-Amyot : 6110, rue De Marseille

Pierre-Bernard : 3170, rue Pierre-Bernard

Du lundi au dimanche de 10h à 17h :
Saint-Donat : 6800, rue de Marseille

Du lundi au vendredi de 10h30 à17h :
Rougemont : 1900, rue Bossuet

Saint-Victor : 9175, rue Hochelaga

Jeux d'eau

Du 20 juin au 12 septembre 2011

Parc Beauclerk : avenue Émile-Legrand (entre les rues Ontario Est et La Fontaine)

Parc Hochelaga : angle La Fontaine et Davidson

Parc Jacques-Blanchet : avenue Jeanne-d’Arc (entre les rues Ontario Est et La Fontaine)

Parc Morgan : 4370, rue Sainte-Catherine Est

Parc Théodore : 2525, rue Théodore
En construction (ouverture prévue en juillet 2011) :
 Parc Liébert : 8055, avenue Pierre-De Coubertin