15 août 2011

Numéro 3 - La version PDF

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Au sommaire de ce Numéro 3 (cliquez sur les liens pour y accéder directement) :


Bonne lecture !

Numéro 3 - À voir, à faire

Centre des Sciences de Montréal

2, rue De la Commune Ouest, Montréal (métro Place d’Armes)



Indiana Jones et l’aventure archéologique

Revivez les aventures de l’archéologue globe-trotter le plus populaire au monde, Indiana Jones, en explorant la science et les secrets de ses nombreuses découvertes archéologiques. Cette activité pour toute la famille vous fera voir comment la réalité du monde archéologique rejoint la fiction des films.
Infos réservations :(514) 496-4724 / 1 877 496-4724


Ferme Angrignon
Du 3 juin au 4 septembre, visitez une ferme au coeur de la ville! Voyez plus de 100 animaux de la ferme avec possibilité de visites guidées, cueillette d'œufs, aires de pique-nique, de jeux, etc.
Métro Angrignon (3400, boul. des Trinitaires, angle Lacroix) 514-280-3744.

Les Feux d'artifice de la Ronde (22e édition du Concours International d'art pyrotechnique de Montréal)
Du 25 juin au 29 juillet. Aux abords du Lac des Dauphins à la Ronde ou sur (et sous) le pont Jacques-Cartier. Info : 514-397-2000

Ciné-Été au Cinéma Beaubien
Du 24 juin au 3 septembre : programmation de 11 films gratuits à voir en famille, les samedis et dimanches à 10h. Info : 514-872-1730

Festival International de Jazz de Montréal
Du 29 juin au 9 juillet : plus de 350 concerts extérieurs autour de la Place des Arts.
Info : 514-871-1881

Festival Juste pour rire
Du 13 au 23 juillet : arts de la rue et plus d'une centaine de spectacles dans le quartier latin (boulevard St-Laurent, entre Sherbrooke et Ste-Catherine).
Info : 514-845-2322

Divers-Cité
Du 30 juillet au 6 août : célébrations de la Fierté gaie, place Émilie Gamelin (angle Berri et Ste-Catherine).
Info : 514-285-4011.

Les 19 et 20 août, dans le cadre de la Fête des enfants de Montréal, le transport en commun sur l'île de Montréal, l'entrée à l'Insectarium, au Jardin Botanique et au Biodôme seront entièrement gratuits!
Info : 514-872-0060.

Danse en famille dans les parcs
Du 4 juillet au 28 août : animation intergénérationnelle (atelier de danse avec percussionniste)
Lundis et mercredis à 9h et 18h30,  dimanches à 10h dans divers parcs du quartier.
Info : http://www.petitsbonheurs.ca

Numéro 3 - Côté cuisine

Brunch en famille



Baguette et Bagatelle
4323, rue Ontario E (à côté du Marché Maisonneuve) 
Montréal, QC H1V 1K5

(514) 254-3838

http://www.baguettebagatelle.com/index.htm



Horaire d’été (de la mi-mai à la fin août)
 : Du jeudi au samedi de 8h à 21h30
  - Du dimanche au mercredi de 8h à 15h
Horaire d’hiver (de septembre à mai)
 : Tous les jours de 8h à 15h



Un endroit sympathique avec une belle petite terrasse qui accueille de nombreuses familles avec de délicieuses et copieuses assiettes. Le menu brunch est classique et offre de nombreux choix salés ou sucrés.

Les enfants sont les bienvenus : on leur proposera une chaise haute et une vraie table à langer les attend dans la salle de bains.


Légume vedette : le concombre

Un des légumes les moins caloriques (10kcal/100g), il est composé à plus de 96% d’eau et représente donc l’ingrédient idéal de vos salades d’été. Il renferme de grandes quantités de minéraux et d’oligo-éléments et possède par conséquent de bonnes qualités dépuratives et diurétiques. Sa peau contient de la provitamine A et de la vitamine E qui retarderait le vieillissement des cellules.
Également utilisé au rayon cosmétique, il aide à lutter contre la couperose, les rougeurs et les démangeaisons.

Numéro 3 - Grand-Mère à distance : mode d’emploi

Ëtre grand-mère de 5 petits-enfants, 4 petits-fils et une petite-fille de 12 ans ½ à 1 mois, résidant les uns à 600 km, les autres à 6 000 km de votre domicile, cela se révèle parfois complexe.

Grâce à la « petite tribu », vous sillonnez les routes, vous planez (au sens réel) au-dessus des océans, vous optimisez les forfaits téléphone/Internet.
Le décalage horaire, les horaires et les vacances scolaires ou de garderie, les jours fériés d’un pays à l’autre… n’ont plus de secret pour vous. Cela aide à rester jeune, paraît-il!

Il s’agit aussi, parce que vous êtes une mamie-gâteau (j’assume!), de tenir à jour goûts et souhaits de chacun (revus et corrigés parfois par les parents respectifs), leur taille (ils grandissent vite les petits). Vous croyez l’un accroc à Winnie L’Ourson qu’il en est déjà à Spiderman, le pré-ado passe de moins de 5’ à 5’3’’ en 2 mois… et  vous, envoie des textos phonétiques.
Heureusement qu’il reste de grands classiques : puzzles, jeux de construction (attention cependant aux créations de l’année), livres. Pour les bandes-dessinées, prudence, cela évolue vite et les titres sont souvent incompréhensibles pour les neurones « 3ème âge ».

Ne négligeons cependant pas la frustration que peut ressentir la grand-mère à distance : que d’envies de câliner, de raconter des histoires, de transmettre des traditions (comptines, contes locaux) qu’il faut différer. Téléphone et Internet sont des outils pratiques mais non (encore?) magiques.
Bref, être grand-mère à distance au 21ème siècle demande d’abord une bonne organisation et une faculté de profiter au maximum des moments magiques passés « en vrai » avec les petits-enfants (et leurs parents).
Alors grands-parents, bon courage et gardez le moral!

Qu’en pensent les grands-pères?

Sylvie Butscher

Numéro 3 - PRÉMATURÉment Maman

Lorsqu’on apprend qu’on est enceinte, qu’on voit les lignes apparaître dans la fenêtre du test de grossesse, on vit un moment magique, indescriptible. Ce qui nous arrive est énorme, on n’ose à peine y croire et il nous faut quelques jours pour nous rendre compte que l’on va être maman, qu’un petit, tout petit être grandit en nous et que notre vie change à jamais.

Vient alors l’angoisse du premier trimestre, la peur de mal faire et de perdre le bébé. Certaines vivent dans cette peur  presque constante quand d’autres, au contraire, font comme si de rien n’était et continuent à vivre comme avant, peut-être un peu plus modérément.
À l’entame du deuxième trimestre, on est plus sûres de nous, on en a parlé à la famille, aux amis et de toute façon, étant donné qu’on ne rentre plus dans nos pantalons et qu’on se sent déjà énormes, tout le monde est au courant. C’est une période de transition qui n’est pas évidente à vivre pour tout le monde. Pour ma première grossesse par exemple, à 4 mois, je ressemblais un peu à une baleine, non pas que mon ventre ait été particulièrement proéminent mais j’avais littéralement élargi et pris une forme proche de celle de la poire. Pour mon deuxième enfant par contre, personne ou presque ne s’était rendu compte de rien au même stade. Certes, mes amis trouvaient étrange que je refuse la bière de l’apéritif mais, bien camouflée par mon manteau d’hiver, la grossesse pouvait presque passer inaperçue. Mais pas pour longtemps!

C’est alors que vient le temps où l’on en profite vraiment, où l’on est fière d’arborer ce « gros ventre », cette bosse pleine de vie qui, à peine mentionnée, nous fait sourire jusqu’aux oreilles. C’est aussi à ce moment-là que de nombreuses femmes prennent véritablement conscience que le grand moment, le jour J, n’est plus si loin. Certes, on y pense tout au long de la grossesse, se demandant si on souhaite allaiter, si on sera capable de supporter la douleur, si le médecin qui nous a suivie sera présent à l’accouchement, etc. Mais, à moins de risques ou d’antécédents particuliers, à aucun moment on n’imagine d’autre scénario qu’un accouchement naturel aux alentours de la 40ème semaine, en présence du futur papa. C’est un moment qui s’apparente un peu au mariage, que l’on vit maintes et maintes fois en pensée et qu’on idéalise forcément. Et c’est précisément ce moment que la naissance d’un enfant prématuré chamboule et rend presque « irréel ».

Lors de ma première grossesse, j’ai accouché une dizaine de jours en avance, de manière tout à fait naturelle et normale (s’il existe une normalité de l’accouchement), en présence de mon conjoint.
Ma seconde grossesse se passait parfaitement, j’entamais le 7ème mois lorsque je commençai à ressentir des contractions de plus en plus fréquentes et douloureuses, qui continuèrent d’aller et venir, se rapprochant, s’éloignant, gagnant ou perdant en intensité. Plus tard, elles se firent plus fortes et se mirent à ressembler à de vraies contractions de travail. Je vous passe les détails graphiques pour passer directement à l’arrivée à l’hôpital, à l’accouchement par césarienne d’urgence et à la naissance de mon petit gars, le tout en moins d’une heure.
Précisons que tout cela s’est déroulé au beau milieu de la nuit et qu’étant donc allée à l’hôpital seule, en taxi, j’ai accouché « en mère célibataire », attachée à une table d’accouchement sous les encouragements du personnel soignant…

Heureusement, tout s’est bien passé (à quelques minutes près) et bébé est venu au monde à 32 semaines. J’avoue que, un peu plus d’un mois après les événements, je ne me rends toujours pas compte de ce qui s’est passé cette nuit-là. Quand je vois mon p’tit bout, que je le prends dans mes bras, il m’est difficile de croire qu’il devrait théoriquement toujours être dans mon ventre, bien à l’abri en train de grandir.
C’est bien là quelque chose à quoi on n’est absolument pas préparée mais qui peut arriver à n’importe qui, n’importe quand. Un accouchement par césarienne n’est déjà pas ce dont on rêve en tant que future maman : on appréhende cette affreuse cicatrice qui paraîtra pour toujours et nous donnera l’impression d’être la créature du docteur Frankenstein (on a toujours tendance à exagérer dans ces cas-là!). Mais lorsque cette césarienne est une question de vie ou de mort pour l’enfant et nous fait basculer dans un monde totalement imprévu et inconnu de manière brutale, rapide et si prématurée, c’est encore pire.

Après l’accouchement donc, c’est le flou total. Le bébé est emmené directement par l’équipe médicale (un p’tit bec pour la route tout de même) et on se retrouve seule à se demander ce qui se passe. La réalité commence doucement à nous rattraper, on se rend compte que le bébé est né, qu’il est en train de recevoir des soins parce qu’il est né trop tôt, beaucoup trop tôt. Dans l’impossibilité de le voir, on tourne en rond (façon de parler…) et  on commence à se poser des questions : pourquoi est-il né aujourd’hui? Que s’est-il passé? Qu’est-ce que j’ai fait pour que ça arrive? Toutes sortes de questions qui ne trouvent pas forcément de réponse. La culpabilité s’installe, qu’on le veuille ou non, et les quelques heures que l’on doit attendre pour revoir notre bébé n’aident pas.
Puis, ça y est, on peut enfin aller voir bébé! Et là, comme si cela ne suffisait pas, on vit un autre instant traumatisant, celui de découvrir son enfant dans un incubateur, relié à toutes sortes de machines qui émettent des signaux divers que l’on ne comprend pas et qui nous font d’autant plus peur. Dans mon cas, heureusement, bébé n’a jamais eu besoin d’assistance respiratoire mais était tout de même « branché » de manière à surveiller ses signes vitaux. Il avait aussi un affreux tube dans le nez pour le gaver, terme que j’ai du mal à utiliser tellement il s’apparente aux oies et à la fabrication du foie gras… Passé le choc initial, on prend le temps de découvrir son enfant, de l’admirer et au bout d’un moment, on arrive presque à faire abstraction de tous les fils qui entrent et sortent de ce petit corps. On aimerait le prendre dans nos bras, l’allaiter normalement mais c’est impossible pour l’instant, il faut encore attendre que bébé soit plus fort. Cependant, il y a toujours une infirmière qui, nous voyant la larme à l’œil – ou carrément en larmes – devant l’incubateur, a pitié de nous et nous propose de prendre bébé en « peau à peau » et ainsi de recharger quelque peu les batteries et de nous remonter le moral.
Le personnel de l’unité de néonatalogie joue d’ailleurs un rôle clé dans le déroulement du séjour prolongé de bébé à l’hôpital. Il faut malheureusement vivre une telle expérience pour se rendre compte du travail effectué par les infirmiers, infirmières et pédiatres de ce service. Leur soutien et leurs encouragements, les petits « trucs » qu’ils nous donnent et le vécu qu’ils partagent avec nous ont une valeur inestimable et aident énormément les nouveaux parents que nous sommes à traverser l’épreuve des aller-retours quotidiens, du tirage de lait sans bébé à domicile, du questionnement perpétuel qui nous fait douter, nous décourage même par moment. Grâce à ces hommes et ces femmes présents en permanence aux côtés de notre bébé, nous grandissons avec lui et apprenons à nous connaître de manière plus sereine et pleine d’assurance. Et bizarrement, lorsque le jour de la sortie arrive, on se dit « déjà? » car on était en quelque sorte entrés dans une routine dont on sort tout de même avec joie!! En effet, la sortie de l’hôpital est magique mais aussi apeurante car nous voici désormais seuls, laissés à nous-mêmes avec ce petit être qui nous paraît encore bien fragile. Mais détrompez-vous, les enfants prématurés sont bien plus forts qu’il n’y parait et ont bien des choses à nous apprendre. Ils sont pleins de courage, de détermination et font preuve d’une envie de vivre incroyable. En tant qu’adulte, on se plaint de broutilles au quotidien, on n’est jamais satisfait et ces petits bouts nous donnent une véritable leçon de vie! À méditer…

Céline Richert

Je tiens à remercier tout particulièrement l’équipe du service obstétrique de l’hôpital Saint-Luc qui m’a si bien accueillie lors de mon accouchement et plus encore les membres de l’équipe de néonatalogie qui ont pris soin de mon fils avec tout leur savoir-faire et leur amour. MERCI, MERCI À VOUS (Marjolaine, Pascale, Audrey, Francis et tous les autres)

Ressources : http://www.premaquebec.ca/default.php
Le grand livre du bébé prématuré, 2ème édition, Sylvie Louis, Éditions Enfants Québec

  • Au Québec, 8,1% des bébés naissent prématurés, soit avant 37 semaines de grossesse (2006-2007)

Numéro 3 - Devenir maman… et redevenir femme

Au cours de la grossesse, on nous appelle "future maman" mais plus généralement "femme enceinte". Nous sommes donc des femmes qui, malgré un choix restreint de boutiques spécialisées et les changements de notre corps, arrivent encore plus ou moins facilement à avoir une tenue qui a de l'allure. En trouvant les bonnes coupes, on peut même mettre des vêtements normaux (robes, tuniques, chandails...) – de quoi ne pas se sentir encore complètement dans un autre monde. Une femme enceinte va encore généralement au travail, au cinéma, au restaurant, bref elle profite des derniers mois à deux! Enceinte, on se maquille toujours, on peut aller chez le coiffeur, chez l'esthéticienne, et même notre conjoint peut nous chouchouter et nous câliner (voire plus si affinités). Bref, notre quotidien n'est pas encore bouleversé et nos diverses activités vont toujours bon train.
Mais une fois revenue avec bébé à la maison, nous voici avec un vieux chandail couvert de régurgitations voire d'auréoles dues aux montées de lait, les cheveux ébouriffés et à la propreté douteuse, les yeux entourés de cernes géantes et les jambes poilues, coincée chez nous sans presque aucun contact extérieur, accueillant à l'occasion comme on peut la famille et les amis qui veulent venir voir notre nouveau-né. On ne s'est jamais sentie ni plus fatiguée, ni moins sexy. Une maman est née, mais une femme a disparu.

Cela va prendre un certain temps avant de reprendre contact avec son corps et sa féminité (et avec la réalité!). Une sortie bienvenue nous donnera l'occasion de nous peigner et de mettre un peu de gloss. Une visite nous poussera à enfiler une jolie blouse, pour une fois. On fera garder bébé une première fois et on se pomponnera pour sortir en amoureux, même si c'est juste pour aller au cinéma un samedi après-midi.
On commencera aussi à maîtriser le rythme de bébé et à se reposer un petit peu et, si on est chanceuse, il fera vite ses nuits et notre fatigue s'estompera, nous redonnant le sourire. La confiance en soi revient petit à petit et, avec elle, l'envie de se redécouvrir : maman oui, mais aussi et toujours conjointe, amie, collègue, fille, sœur... Le rôle de mère est nouveau et écrasant au début, mais chaque autre rôle doit progressivement reprendre sa place.
Notre conjoint veut retrouver la femme qu'il a aimée avant qu'elle ne soit la mère de son enfant, et aucun des deux ne doit réduire son statut à celui de parent : il y a un temps pour tout, et nos tâches de parents devraient simplement s'ajouter à notre emploi du temps de couple, pas le détruire. Plus facile à dire qu'à faire...
Nos tâches professionnelles, sociales et familiales vont également se rappeler à nous : reprendre le travail et passer une journée maquillée et bien coiffée (et en talons pourquoi pas?), sans cris de bébé en fond sonore, et c'est tout un pan de nous qui réapparaît également! Laisser bébé avec son papa, accepter une sortie de filles et placoter en buvant des margaritas, voilà encore une autre facette que l'on croyait disparue qui se rappelle à nous !
Une femme devenue mère reste une femme, il faut juste qu'elle s'en souvienne...


Marlène Weil-Masson

Numéro 3 - Activités d’été

Pas besoin de dépenser beaucoup pour s’amuser en extérieur : on peut faire des bulles de savon ou dessiner une marelle à la craie sur le trottoir, sortir la corde à sauter, le vélo ou une balle... Voici d’autres idées simples et pas chères* :



Visez juste ! : à la craie, dessinez des “cibles” sur le trottoir ou dans votre allée et inscrivez-y une valeur (5, 10, 15...) : plus la cible est éloignée, plus la valeur est importante. Lancez vos gougounes à tour de rôle et voyez qui vise le mieux!
Bien entendu, ce jeu peut aussi se pratiquer avec des poches de sable ou n’importe quel autre objet que vous aurez sous la main.



C’est du propre ! : vous avez du linge à laver? Profitez du beau temps, mettez eau et savon dans une bassine, donnez une brosse à vos enfants et faites-leur laver quelques pièces (non délicates bien sûr)! Ils adoreront jouer avec l’eau et vous aurez quelques affaires de moins à laver… ou peut-être à RElaver!



Jeu des couleurs : assemblez autour d’un anneau ou d’un bout de ficelle différents nuanciers de couleur en papier (disponibles gratuitement dans tous les magasins vendant de la peinture). Perforez éventuellement d’un trou chaque couleur. Envoyez ensuite vos enfants trouver les couleurs correspondant aux choses qui les entourent : fleurs, feuilles d’arbres, banc, panneau de signalisation, vaisselle de pique-nique, vélo...



Marlène Weil-Masson

*D’après le blog http://www.frugalfamilyfunblog.com

Numéro 3 - Tous à l'eau !

Alors que le printemps le plus catastrophique ou presque depuis de nombreuses années est enfin derrière nous, place à l’été, à la chaleur et au soleil.
C’est le moment de profiter des nombreux « points d’eau » mis à notre disposition dans les différents quartiers de la ville : pataugeoires, piscines et jeux d’eau, il y en a pour tous les goûts!
Mercier-Hochelaga-Maisonneuve compte 3 piscines intérieures mais surtout 2 piscines extérieures et 12 pataugeoires accessibles gratuitement tout au long de l’été.
Ces oasis de fraicheur sont répartis sur l’ensemble du territoire de l’arrondissement et permettent donc à tout le monde d’en profiter, les petits comme les grands.
À la piscine, ceux qui savent nager peuvent se défouler et plonger tout leur soûl alors que les moins jeunes peuvent se rafraîchir avant de se faire griller au soleil.
Dans les pataugeoires, les plus petits et même les tout-petits, peuvent…patauger tranquillement sous la surveillance de leurs parents et de surveillants de baignade.
Enfin les jeux d’eau contentent tout le monde : les petits s’amusent comme des fous à courir sur et entre les jets, à s’asperger, à se faire arroser et il faut bien l’admettre, nous autres parents aimons cela aussi! Lorsqu’il fait 35 degrés, une petite douche de fraicheur fait toujours du bien et si la sensation ne dure pas, ça nous donne une excuse pour y retourner.
Alors, dès l’ouverture de tous ces espaces aquatiques, sortez les costumes de bain, les serviettes de plage, la crème solaire et tous à l’eau, l’été sera encore plus beau!

Céline Richert
Piscines extérieures 

Piscine Maisonneuve

4350, rue de Rouen
, Montréal (Québec)
, Tél. : 514 872-7634


Ouverte du 11 juin au 29 août 2011
de 11 h 30 - 20 h

La piscine L.-O.- Taillon située au 9200, rue Notre-Dame Est est fermée pour l'été 2011 en raison de travaux de rénovation.

Pataugeoires

Horaires des pataugeoires du 24 juin au 14 août 2011

Du 11 juin au 28 août 2011 de 11h30 à 20h :
Pataugeoire Maisonneuve : 4350, rue de Rouen

Du lundi au dimanche, de 10 h 30 à 17 h :
Pierre-Bédard : 3585, rue Turenne
Préfontaine : 2300, rue Dézéry
Saint-Aloysius :1650, rue Valois

Du lundi au dimanche de 10h à 19h : 
Saint-Clément : 1855, rue Ville-Marie

Du lundi au dimanche de 10h30 à 19h :
De la Bruère : 2150, rue Liébert

Jean-Amyot : 6110, rue De Marseille

Pierre-Bernard : 3170, rue Pierre-Bernard

Du lundi au dimanche de 10h à 17h :
Saint-Donat : 6800, rue de Marseille

Du lundi au vendredi de 10h30 à17h :
Rougemont : 1900, rue Bossuet

Saint-Victor : 9175, rue Hochelaga

Jeux d'eau

Du 20 juin au 12 septembre 2011

Parc Beauclerk : avenue Émile-Legrand (entre les rues Ontario Est et La Fontaine)

Parc Hochelaga : angle La Fontaine et Davidson

Parc Jacques-Blanchet : avenue Jeanne-d’Arc (entre les rues Ontario Est et La Fontaine)

Parc Morgan : 4370, rue Sainte-Catherine Est

Parc Théodore : 2525, rue Théodore
En construction (ouverture prévue en juillet 2011) :
 Parc Liébert : 8055, avenue Pierre-De Coubertin

Numéro 3 - Edito

Tout le monde dehors !

Parcs, piscines, pataugeoires, tels sont les 3P pour un été réussi. En pleine canicule, alors qu’on ne sait plus quoi faire pour rafraîchir le petit dernier et calmer les plus grands, ces hauts-lieux de la vie estivale nous semblent presque paradisiaques. Premiers Pas vous dit où trouver ces îlots de fraicheur répartis sur l’ensemble de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et accessibles à tous.
Cependant, pour la majorité d’entre nous, se prélasser au soleil ne restera qu’un doux rêve et beaucoup devront se contenter de l’air frais des climatiseurs, bien moins agréables et dévoreurs d’énergie. Ainsi, alors que tout le monde pense qu’au Québec, la facture d’électricité explose en hiver à cause du chauffage, il faut bien admettre qu’elle n’est pas beaucoup plus basse en été alors que même la nuit, de nombreuses personnes font tourner clims et ventilos. Le simple fait de fermer les rideaux, d’ouvrir les fenêtres au bon moment et de les refermer lorsque le soleil tape vraiment peut déjà faire baisser la température ambiante de la pièce et calmer les esprits. De même, une petite promenade avant de se coucher, un petit tour dans le parc d’à côté, peuvent permettre de trouver le sommeil plus facilement et de passer un moment sympathique en famille. En été, ces mêmes parcs proposent d’ailleurs de nombreuses activités, gratuites pour la plupart.
À cette époque de l’année, il faut donc faire preuve d’imagination pour occuper les enfants à qui l’on octroie une pause bien méritée de l’école (là, on n’a pas le choix) et de la garderie. Il faut bien admettre que si nous, adultes, avons besoin de vacances, nos enfants aussi ont besoin de retrouver la sérénité du foyer, de la vie de famille et de faire « relâche » de la garderie. En effet, même s’ils passent le plus clair de leur temps à jouer avec leurs amis, profiter de temps de qualité avec leurs parents est primordial pour les tout-petits et les vacances d’été représentent le moment idéal de faire toutes sortes d’activités avec nos p’tits bouts! N’oublions pas que pour eux, la garderie est une routine, tout comme le travail l’est pour nous, et que la routine est faite pour être quelque peu modifiée, remise en question de temps à autres. Mais en tant que parents, nous avons également besoin de repos et de temps à nous, pour nous retrouver et oublier qu’en plus d’être parents, nous sommes aussi des hommes et des femmes qui méritent de vivre et de prendre du plaisir. Alors, que ce soit en famille, seul(e) ou en couple, profitez des beaux jours, sortez, amusez-vous! Premiers Pas vous souhaite un bel été !

Céline Richert