5 juin 2011

Numéro 2 - La version PDF

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Au sommaire de ce Numéro 2 (cliquez sur les liens pour y accéder directement) :


Bonne lecture !

Numéro 2 - À voir, à faire

Activités dans Hochelaga (ou à Montréal) / Mai-Juin


7ème édition des "Petits Bonheurs"
Du 6 au15 mai
Divers spectacles et ateliers pour les
enfants de 1 à 6 ans.
Site internet

"Lire ensemble"
Dans le cadre des Petits Bonheurs, cette initiative a pour but de promouvoir la lecture et d’inciter les parents à lire un livre à leur enfant chez eux ou de faire appel à un lecteur, prêt à se déplacer afin de raconter des histoires.
Fête "Lire Ensemble" : Dimanche 15 mai, de 13h à 16h, Place Valois

Biodôme

Ornithologie en fête 2011
du 30 avril au 23 mai
Défi d’observation d’oiseaux.
Spectacles d’oiseaux de proie (grand-duc d’Europe, effraie des clochers, crécerelle d’Amérique et buse de Harris), les samedis et dimanches à 12 h, 13 h, 14 h, 15 h et 16 h.

L’humain au coeur des changements climatiques
Exposition destinée à sensibiliser les gens à l’impact des changements climatiques.

Les Matinées des Pirouettes
Parc intérieur mis sur pied grâce à des parents du quartier au sein du CCSE Maisonneuve. Un lieu pour les 0-5 ans et leurs parents !
Mercredi et vendredi de 9h30 à 11h30 - CCSE, 4375 rue Ontario

La Fête des Voisins

Le 1er samedi du mois de juin
Site internet

Parents

Formation sur la discipline chez les enfants : Samedi 21 mai de 13h30 à 16h30 (Service de garde et collation!) au Carrefour Familial Hochelaga, 1611 avenue d’Orléans.
Gratuit pour les parents d’Hochelaga-Maisonneuve.

Numéro 2 - Côté cuisine

Brunch en famille

Restaurant OZEU
6730 Sherbrooke Est
(514) 564-6383
Métro Langelier

Ouvert depuis un peu plus d’un an, Ozeu accueille une clientèle de tout âge pour un brunch classique mais bon, copieux et à un prix abordable. L’espace est grand (aucun problème à venir en groupe) et il y a des chaises hautes pour les petits; le menu propose de nombreux choix d’omelettes, oeufs bénédictines, crêpes, gaufres, etc. ou même des déjeuners santé et bien sûr des choix pour enfants.


Salade de légumes arc-en-ciel

Nombre de portions : 4 à 8
Temps de préparation : 15 min.
Temps de cuisson : 10 min.

Ingrédients :

1 - 1 1/2 t. de brocoli
1 - 1 1/2 t. de carottes
1 - 1 1/2 t. de haricots verts
1 oignon rouge (moyen)
1 poivron rouge (gros)
Maïs en grain (1 boîte)

Vinaigrette :
1/4 t. d’huile d’olive ou de canola
3-4 c. à soupe de vinaigre de cidre de
pommes ou vinaigre de vin blanc
4 c. à soupe de mayonnaise
3 à 6 c. à soupe de sirop d’érable

Faire cuire le brocoli, les carottes et les haricots verts pour qu’ils restent un peu croquants.
Laisser refroidir, puis couper les haricots en morceau d’environ 1 à 2 cm, le brocoli en petits bouquets et les carottes en rondelles. 
Couper le poivron et l’oignon en petits cubes.
Ouvrir la boîte de maïs.
Mettre tous les légumes dans un grand bol et mélanger.
La vinaigrette peut être mélangée directement dans le bol ou simplement rajoutée au fur et à mesure.
Bon appétit!

Numéro 2 - La protection solaire des enfants

Quand nous étions enfants, nos parents ne passaient pas tout leur temps à nous beurrer de crème solaire. Aujourd’hui, c’est une évidence et une nécessité, nous devons appliquer de la crème solaire sur notre peau ainsi que sur la peau de nos enfants. Prendre le soleil comporte désormais des risques, mais comment s'y retrouver…
La peau des enfants est particulièrement sensible au soleil. Comme avant 3 ans, la peau de l’enfant est immature, son système immunitaire ne lui permet pas de se défendre contre les rayons du soleil. Sa seule défense est celle que vous lui donnez avec les crèmes solaires, un chapeau, des vêtements et de l’ombre. Il est donc important d’utiliser une protection maximale contre les UVA et les UVB.

Évitez l’exposition directe de la peau des enfants et des bébés au soleil.

Il est important d’éviter autant que possible toute exposition au soleil pour les enfants et pour les bébés. La peau d’un bébé n’a jamais vu le soleil et elle devrait le voir le plus tard possible ! Son épiderme est particulièrement fragile et il convient donc de l’exposer le moins possible, particulièrement entre 11 et 16h l’été.
Par ailleurs, il est contre-indiqué d’appliquer de la crème solaire, même pour enfants, sur la peau des bébés de moins de 6 mois. Ceux-ci ne devraient tout simplement pas être exposés au soleil. Jusqu’à 6 mois, la peau de votre poupon est encore trop fine et perméable. Elle laisse pénétrer les composants contenus dans les crèmes solaires dont certains pourraient favoriser des allergies. Il est donc préférable de privilégier une crème solaire «spécial enfant» pour les enfants et une crème solaire minérale pour les bébés (c’est à dire une crème solaire ne contenant pas de filtres solaires chimiques).

Le choix de la crème solaire

Une bonne crème solaire pour enfant doit présenter les caractéristiques suivantes :

- Être bien grasse et riche pour mieux protéger la peau contre la déshydratation
- Être non parfumée, sans agent conservateur et hypoallergénique
- Être résistante à l’eau et au sable
- Avoir une protection élevée contre les UVA et UVB (moins l’indice de protection est élevé, plus il faut en mettre souvent).

L’application de la crème solaire

Dans la mesure du possible, appliquez l’écran solaire au moins 15 minutes avant de sortir pour lui laisser le temps de pénétrer. Appliquez généreusement le produit sur les régions exposées, en insistant particulièrement sur les épaules, les oreilles, le nez, le dessus des pieds et l’arrière des genoux. Essayez de répéter l’application de la crème après la baignade et en règle générale, toutes les 2 heures. La crème solaire pour les enfants n’est pas réservée à la plage ou aux temps d’exposition. Dès que l’enfant est en plein air, il est exposé au soleil ! Recherchez donc les endroits situés a l’ombre pour laisser jouer les enfants ou votre bébé. Il faut aussi savoir que l’ombre d’un mur protège mieux que l’ombre d’un arbre ou d’un parasol.

Méfiez-vous des nuages !

Un ciel nuageux laisse passer environ 80% des UV ! Ne vous fiez donc pas à la couleur du ciel, protégez-vous que le ciel soit bleu ou gris !

Attention à la réfraction !

La réfraction est le renvoi des rayons solaires par une surface claire (eau, sable, neige...). Les rayons UV atteignent donc les enfants à l’ombre ! Il faut savoir que le sable renvoie environ 20% des UV et que la neige en renvoie environ 80%.

Alors bon été à tous, n’oubliez pas les chapeaux et pourquoi pas de jolies lunettes de soleil en plus de votre crème, les yeux aussi ont droit à leur protection!

Myriam Landry

4 juin 2011

Numéro 2 - Astuces

Bricolage : Le pot de fleurs suçons




Matériel nécessaire :

- Du papier de soie de couleur
- Un ou plusieurs suçons
- Du fil de fer fin
- Du carton ondulé

Coupez 5 carrés d’environ 4 pouces (6 cm), pliez-les en 4, puis encore en 2. Découpez-les comme sur le croquis et coupez un petit centre. Dépliez-le.



Enfilez les ronds obtenus sur le bâton de suçon en fixant le dernier avec du ruban adhésif.
Chiffonnez un peu les ronds de papier pour leur donner un aspect plus « fleur ».



Pour 5 fleurs suçons, coupez un rectangle de carton ondulé d’environ 13x 2 pouces (35x6 cm). Fermez-le de manière à former un cercle. Agrandissez 5 trous pour y insérer les suçons.



Et voilà !


Adapté d’après Pâques Créatives, Édition Casterman.


Légumes vedettes
Les têtes de violon



Également appelé crosse de fougère, ce légume vert ne peut être consommé que sur une courte période. Il est rafraîchissant et très riche en protéines.
De plus, il contient des caroténoïdes (notamment du béta-carotène) qui ont des effets antioxydants. Les têtes de violon sont une source non négligeable de manganèse (un oligo-élément nécessaire à l’homme mais qui ne doit pas être consommé en trop grande quantité), de cuivre et de vitamines A et B3. Il représente également une source de fer (pour l’homme uniquement) et de magnésium (pour la femme uniquement).
Il est conseillé de ne pas les consommer crues et de bien les laver, en changeant l’eau plusieurs fois, avant de les faire cuire. Il faut ensuite les mettre de 10 à 12 minutes dans l’eau bouillante ou à la vapeur et jeter l’eau de cuisson.

Numéro 2 - Jacob et la chaise salissante

Comme à tous les soirs, la maman de Jacob était venue le border :
- Bonne nuit mon petit ange adoré!
- Bonne nuit maman, dit Jacob.
La nuit venue, Jacob était toujours un peu nerveux parce qu’il faisait souvent des cauchemars. Et cette nuit là, il fit le même mauvais rêve que d’habitude. Il se réveilla en pleurant et alla voir sa maman.
- Maman, j’ai fait un terrible cauchemar.
- Oh, mon pauvre chéri, est-ce que ça te ferait du bien de me le raconter ? demanda sa maman.
- Oui.
- Alors vas-y, grimpe dans mon lit et raconte-moi cet horrible cauchemar.
Jacob commença à raconter son rêve :
- J’étais sur une montagne, au bord d’un précipice. Il y a avait plein de chaises et des gens que je ne connaissais pas et on était en train de jouer à la chaise salissante!!
- Mais dis-moi Jacob, je connais bien la chaise musicale, mais qu’est-ce que c’est la chaise salissante ? lui demanda sa maman.
- C’est assez simple, c’est la même chose que la chaise musicale maman, mais quand les gens tournent autour des chaises pendant que la musique joue, les gens doivent cracher dessus. Alors quand la musique s’arrête, on doit s’assoir sur une chaise pleine de crachat. 
- Bah, fit sa maman, c’est épouvantable!!
- Attend, c’est pas tout, lui répondit alors Jacob. Donc j’étais sur la montagne à jouer à la chaise salissante quand la musique s’arrête. Je me suis dépêché de m’assoir pour ne pas perdre. Mais je me suis assis trop vite et j’ai fait basculer ma chaise dans le vide. Je suis tombé et tu es apparue. J’ai tendu la main au ralenti comme dans les films, mais tu n’es pas arrivée à me rattraper et je suis tombé dans le précipice!!
- Ohhhh, c’est terrible mon pauvre petit ange !!

Sa maman le serra très fort dans ses bras et le ramena dans son lit pour le border à nouveau.
Elle lui dit :
- Je vais t’expliquer quelque chose. Quand tu fais un cauchemar, c’est parce que dans ton coeur, tu as une petite peur, une grosse crainte ou une terrible inquiétude. Si on trouve ce qui te fait le plus peur, tu ne feras plus ce cauchemar. Alors dis-moi, dans ton rêve, qu’est-ce qui est le plus épeurant ?
Jacob prit le temps de réfléchir quelques instants, puis dit :
- C’est que tu ne sois pas arrivée à temps pour me rattraper, parce que moi, j’ai peur que tu ne sois pas là quand j’ai besoin de toi!!
- Est-ce que je t’ai déjà laissé tomber ? lui demanda sa maman.
- Non, répondit Jacob, surpris.
- Alors tu n’as pas à t’en faire. Je t’aime très fort et je serai toujours là pour veiller sur toi mon petit ange. Dis à ton rêve que ta maman t’aime fort et qu’il peut s’en aller loin, loin.
- Va-t’en, rêve de malheur! Parce qu’ici, maman aime beaucoup son Jacob et elle sera toujours là, dit fièrement Jacob.

Maman borda Jacob et sortit. Jacob s’endormi rassuré et pendant la nuit, il fit un rêve semblable au premier, mais où les chaises salissantes se transformèrent en chaises fleuries et où Jacob ne tombait pas dans le vide parce que sa maman était là pour lui tenir la main!!

FIN

Numéro 2 - Devenir Maman : oui, mais de son enfant

On fait souvent la distinction entre les femmes qui ont ou simplement veulent des enfants, et celles qui n’en veulent pas (souvent reléguées à un «rang» inférieur de la condition féminine d’ailleurs - mais ceci est un autre problème). Et on imagine généralement que celles appartenant à la première catégorie adorent les enfants, tous les enfants. La gente masculine en particulier, semble persuadée que la moindre fille est folle des bébés et va vouloir en faire un dès le deuxième rendez-vous.
Pourtant, bon nombre de femmes se trouve dans un entre-deux dont on ne parle curieusement jamais, et qui n’a absolument rien de honteux : on peut très bien vouloir un enfant sans s’intéresser aux enfants en général, ni s’extasier sur les photos d’Anne Geddes. Et avoir son propre enfant ne permet même pas de mieux supporter les bruits des enfants des autres ! Au mieux sera-t-on peut-être un poil plus compatissant... ou au contraire carrément plus critique envers ces parents manifestement incapables !
 
Beaucoup de femmes jouent ainsi la carte du politiquement correct et font mine de tomber en pâmoison devant les photos du rejeton de leur collègue par exemple, à grands renforts d’expressions toutes faites précédées des «oooh» obligatoires. Tout en pensant au mieux qu’elles s’en fichent complètement, au pire, qu’elles n’ont jamais vu un bébé aussi laid (voici un autre tabou qui mériterait de disparaître : non, tous les bébés ne sont pas beaux!).
C’est le même topo en face-à-face : si l’on se retrouve à côté d’une maman et son bébé lors d’un voyage en avion ou dans une salle d’attente, on se sent obligé de faire des «gazou-gazou» au bébé et de poser les questions habituelles à sa mère (quel âge, quel est son nom, etc.) mais avouons-le, nous sommes autant, voire plus embarrassés, face à un enfant inconnu que face à un adulte inconnu - au moins à l’adulte, on peut toujours lui parler de la pluie et du beau temps !
 
Évidemment, quand c’est à notre tour de tenir la chair de notre chair dans nos bras, ce petit bout de chou est le plus beau et le plus merveilleux du monde, et on s’empresse d’inonder Facebook de photos dès que ses cheveux ont poussé d’un millimètre. Mais admettons-le, il est inutile de croire - et de faire croire - que notre fibre maternelle s’étend aux enfants qui ne sont pas les nôtres!

Marlène Weil-Masson

Numéro 2 - Princesse, super-héros ou… enfant, tout simplement !

"Maman, regarde, c’est rose !", "Moi, j’aime le rose, moi suis Blanche Neige !".
Combien de fois ai-je entendu ma fille de deux ans et demi prononcer ces mots…
Rose pour les filles, bleu pour les garçons. Dès la naissance, ces clichés s’imposent et, qu’on le veuille ou non, ils perdurent, passent d’une génération à l’autre et mènent la vie dure aux parents. On a beau annoncer fièrement à qui veut l’entendre : « Ma fille ne portera pas de rose, ça c’est sûr! », on finit toujours par y arriver et du jour au lendemain, on se retrouve avec 3 chandails roses et au moins une petite robe rose dans la garde-robe de notre enfant.
Certes, le plus souvent, il s’agit de cadeau de personnes bien intentionnées, mais l’enfant lui-même se met à avoir des exigences ou plutôt des préférences. À ce stade, on est tiraillé entre laisser faire en se disant que notre petit bout s’affirme et qu’il est important de le laisser faire ses propres choix (limités tout de même) et le fait de mettre des limites, de dire non, au risque de créer des frustrations.

Cependant, essayez d’expliquer à la mère sportive, férue de bleu et autres couleurs pas si féminines que je suis, pourquoi ma propre fille adore le rose et admire Blanche Neige (remarquez, je suis chanceuse, ça aurait pu être Cendrillon ou Dora!).
La société ? Les autres? La publicité? Et oui, le monde dans lequel nous vivons est rempli de messages – subliminaux ou pas – destinés aux tout-petits.

Ahh, la pub!

Dès le plus jeune âge, nos enfants sont la cible des publicitaires et victimes de tout ce qui se passe autour d’eux. À nous parents de faire attention, de leur expliquer comme on le peut, la différence entre rêve et réalité, entre femmes actives et princesses, hommes du quotidien et princes (ou crapauds!)…
Il est facile cependant de blâmer uniquement les autres. Certes, il est difficile de lutter contre le marketing ambiant et agressif qui nous entoure. Ainsi, à chaque sortie de film, Disney, par exemple, fait preuve de beaucoup d’imagination et d’inventivité pour vendre les produits à l’effigie de sa nouvelle héroïne.
Et à l’heure actuelle, c’est un véritable festival entre t-shirts, ustensiles, sacs et autres figurines – en chocolat pour Pâques par exemple. Si on veut éviter de tomber sur l’un des héros de nos enfants, mieux vaut rester cloîtré chez soi!

Ce phénomène n’est pas réservé aux filles, bien au contraire. Les petits garçons, eux, veulent plutôt devenir des super héros, des Spiderman, Batman ou que sais-je encore. Et là aussi, les clichés vont bon train. Le garçon devient fort, acquiert des pouvoirs surhumains pour protéger les pauvres gens et… les femmes. Cette image quelque peu sexiste a toujours existé et existera toujours, féminisme ou pas.

Encore une fois, c’est à nous, parents, d’inculquer – ou d’essayer de le faire – les bonnes valeurs à nos enfants, de leur montrer que les princesses existent dans les contes de fées, que la vie de tous les jours aussi peut leur apporter du bonheur et du rêve. À nous également de les laisser rêver car se prendre pour une princesse ou un super héros, c’est aussi bien agréable de temps en temps!

Certains personnages féminins vus dans des films ou à la télévision sont plus positifs que d’autres. C’est le cas notamment d’héroïnes des Studios Ghibli : Kiki dans Kiki’s Delivery Service (1998) ou de Mei et Satsuki dans Mon voisin Totoro (1988).

5 trucs pour sensibiliser votre enfant au marketing et à la pub

Voici quelques pistes et solutions pour mieux répondre aux envies de nos enfants et leur apprendre à faire la différence entre rêve et réalité, publicité et vraie vie :

- Expliquez-lui (avec des mots simples) que la publicité a pour but de faire acheter des choses

- Faites-lui prendre conscience du besoin, ou non, qu’il a face à l’objet de son désir (souvent quelques secondes après avoir vu une affiche)

- Communiquez avec votre enfant sur ce qu’il a compris après (et pendant) qu’il regarde une émission ou un dessin animé

- Avec un objet pas trop dispendieux, proposez à l’enfant de l’essayer et de comparer ce qu’il en pense et ce qui était dit dans la publicité

- Participez à la Journée sans achat qui a lieu chaque année le dernier vendredi de novembre pour souligner notre tendance à acheter des choses dont nous n’avons pas vraiment besoin.

Céline Richert

  • Entre 2 et 11 ans, les enfants québécois qui regardent régulièrement la télévision sont exposés à environ 40 000 messages publicitaires - non adaptés à leur âge - chaque année.

  • Au Québec, 40% des enfants soupent devant la télé (Source : Institut de la Statistique du Québec, 2004)

  • Au Québec, la publicité imprimée, radio et télédiffusée destinée aux enfants de moins de 13 ans est interdite.

Numéro 2 - Edito

Après la pluie…

5 mois. Non, il ne s’agit pas là du moment où l’enfant commence à manger des purées mais plutôt de la durée de l’hiver! Cinq longs mois dont on profite, au début, pour sortir en raquettes, en traîneau ou en patins, mais qui, au bout d’un moment, nous paraissent bien longs. Nous sommes désormais prêts à profiter des beaux jours, du soleil, prêts à reléguer les vêtements chauds au placard. Adieu donc tuques, bottes et manteaux, finis les préparatifs d’une demi-heure, les départs sans fin de la garderie…

Place au printemps, à la douceur, au sable dans les chaussures et la maison! Retour au parc : les enfants vont enfin pouvoir glisser, grimper, sauter pendant que les parents siroteront leur café en placotant. Le mois de mai apporte ses « petits bonheurs » alors que juin et ses festivals nous donnent déjà le goût de sortir les tenues légères. De nombreuses activités s’offrent aux petits et aux grands : alors sortez, aérez-vous et profitez des Premiers Pas du printemps avant que l’été ne fonde sur nous!

Céline Richert