10 mars 2011

Numéro 1 - La version PDF

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Au sommaire de ce Numéro 1 (cliquez sur les liens pour y accéder directement) :


Bonne lecture !

5 mars 2011

Numéro 1 - À voir, à faire

Activités dans Hochelaga (ou à Montréal) / Mars-Avril

Famille

Salon Maternité Paternité Enfants
Du 31 mars au 3 avril 2011
Place Bonaventure

Théâtre

Théâtre Denise-Pelletier
4353 rue Sainte-Catherine Est

Du 9 mars au 7 avril 2011
Médée, d’après l’oeuvre d’Euripide. Mise en scène de Caroline Binet, une production du Théâtre Denise-Pelletier

Du 2 au 19 mars 2011
Programme double-Théâtre viril et sportif, de Martin Bellemare.
Mise en scène Théâtre LA45, une production du Théâtre LA45 en codiffusion avec le TDP.

Jardin Botanique
4101, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec)
Canada, H1X 2B2
Métro Pie-IX

Papillons en liberté
Rapprochons-nous de leur vie intime
Du 17 février au 25 avril 2011
De 9h à 17h, du mardi au dimanche (ouvert les lundis 7 mars et 25 avril)

Le temps des sucres… en ville !
Du 26 février au 6 mars 2011 (samedis et dimanches), du 12 mars au 3 avril 2011, de 9h à 16h.
Activités intérieures et extérieures pour découvrir les secrets et les produits de l’érable.
Les fins de semaine, activité « cabane à sucre. » et « tire d’érable » (payant), de 11h à 16h.

Faits de papier
du 1er février au 31 octobre 2011
Exposition et ateliers créatifs sur le thème du papier (Maison de l’arbre du Jardin Botanique)

Musique

Bistro In Vivo
4264 Rue Sainte-Catherine Est

Jeudi 10 mars à 21h (5$)
Patrick Murray (Jazz)

Jeudi 7 avril à 21h (5$)
Michel Héroux Duo (Jazz)

Cinéma

Gnoméo et Juliette 
(Film d’animation en 3D - durée : 1h34)
Roméo et Juliette version... nains de jardin !

Présenté dans ces deux cinémas :
- Starcité Montréal, 4825 av. Pierre de Coubertin, métro Viau
- Quartier Latin, 350 rue Émery, métro Berri Uqam

N’oubliez pas le programme «Vedettes et poussettes» du Starcité Montréal, qui offre des séances spécialement adaptées aux parents avec bébés.
Deux films sont offerts chaque jeudi à 13h.
Vous pouvez voir la programmation de la semaine en cliquant ici.

3 mars 2011

Numéro 1 - Bac ou jardin, à chacun son lopin

Vous en avez assez de dépenser trop pour des légumes qui goûtent l’eau et dont vous ne connaissez peut-être même pas l’origine, ni le mode de culture ? Pourquoi ne pas cultiver vos propres légumes, histoire de savoir exactement ce que vous trouverez dans votre assiette. Que vous habitiez au 3ème, au 1er, que vous ayez une cour ou non, pas de problème, plusieurs solutions s’offrent à vous !

10 jardins communautaires dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Un jardin communautaire est un espace clos divisé en plusieurs lopins de terre. Ces derniers appartiennent à un individu, une famille ou une association, libre d’y cultiver ce que bon lui semble (dans la limite de la légalité et conformément au réglement établi par un comité élu par les membres de chaque jardin).
Dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, on compte 10 jardins communautaires répartis sur l’ensemble du territoire de l’arrondissement, soit presque 1000 parcelles (989 exactement) mises à la disposition des citoyens afin qu’ils puissent y cultiver des légumes, des fruits ou des herbes aromatiques.
Pour profiter d’un petit bout de campagne au beau milieu du béton, il suffit de contacter le Bureau administratif de la Culture, des sports, des loisirs et du développement social, qui gère les inscriptions et… de vous armer de patience. En effet, priorité est donnée à ceux qui possédaient déjà un jardinet l’année précédente et qui, en général, ne sont pas disposés à s’en séparer! Cependant, une liste d’attente est constituée chaque année et permet, après quelques mois (ou années), d’accéder au précieux lopin que vous attendiez tant pour pouvoir enfin manger bio, ou du moins un peu plus sainement, sans vous ruiner. Les cotisations annuelles demandées lors de l’inscription dans un jardin communautaire du quartier sont en général comprises entre 5 et 15$, ce qui est inférieur à la moyenne des jardins du reste de Montréal (22,25$ dans Outremont ou 20$ à LaSalle par exemple).

Une fois inscrit, un animateur horticole vous fera bénéficier de ses conseils afin de vous éviter de cultiver côte à côte des plantes ne s’appréciant guère ou pour vous aider à choisir des plantes « amies ».
Faire partie d’un jardin communautaire peut aussi s’avérer judicieux si vous cherchez à allier récolte et vie sociale. En effet, pour de nombreuses personnes, les jardins communautaires permettent de faire des rencontres et de s’intégrer dans le quartier. Pour les nouveaux arrivants, cela peut être un excellent moyen d’entrer en contact avec les riverains et peut-être même de développer des liens amicaux.
Cependant, si vous n’avez pas d’amis – et en voulez! - ou si vous tenez absolument à déguster des légumes ou plantes aromatiques dès cet été, d’autres solutions s’offrent à vous, peut-être un peu plus onéreuses mais également plus rapides.

Culture en bacs

Bien entendu, on a tous, à un moment ou à un autre, récolté notre propre basilic (peut-être acheté en magasin) ou nos propres herbes aromatiques d’appartement mais pourquoi ne pas voir plus grand ? Que diriez-vous de descendre dans votre cour ou de sortir sur votre balcon pour chercher de bonnes tomates au vrai goût de tomates du jardin ou des aubergines pour une bonne moussaka ?
Cela est possible grâce à des bacs de plastique, qui peuvent être de simples bacs verts de recyclage… recyclés! En 2003, l’organisme Alternatives, réseau d’action et de communication pour le développement international a lancé le projet Des jardins sur les toits afin d’inciter les gens à produire leurs propres légumes de manière simple et écologique. Les bacs présentent un double-fond faisant office de réserve d’eau dans laquelle les plants puisent quand ils en ont besoin. Cette réserve permet également de récupérer l’eau de pluie et assure aux plantes un apport régulier en eau et en oxygène. On peut ainsi cultiver les légumes n’importe où, même sur le bitume de sa cour ou sur des sols dont on ignore la composition.
Alternatives peut fournir des bacs (40$ + taxes) mais propose également un guide d’instruction pour en fabriquer soi-même.
C’est ainsi que des mamans (et quelques papas) se sont lancées dans un projet de mini-jardin communautaire au sein de l’organisme Entre-Mamans, situé rue de Rouen, dans Hochelaga-Maisonneuve. L’été dernier, à l’initiative d’une maman très engagée et de volontaires d’Alternatives, un petit groupe d’une quinzaine de personnes a monté, rempli et pris soin avec beaucoup d’amour et de patience de bacs qui ont donné toutes sortes de légumes et fruits. Chaque famille a pu choisir ce qu’elle voulait cultiver, conseillée par les bénévoles de l’association afin d’éviter le mauvais voisinage de plantes. Ainsi, de mai à octobre, tomates, cerises de terre, concombres, haricots, piments, poivrons, aubergines ou encore salades ont été cultivés, arrosés, soignés, puis récoltés au grand plaisir des gourmets et gourmands. Les enfants ont même pu profiter de quelques seaux rien que pour eux dans lesquels ils pouvaient mettre la main à la terre et bien sûr, picorer à leur gré. Grâce à des conseils de spécialistes, certaines maladies ou attaques d’insectes ont pu être éradiquées ou évitées au moyen de préparations écologiques garantissant ainsi des légumes d’une excellente qualité (par exemple, vaporiser une solution de bicarbonate de soude et eau - 1 c. à thé de bicarbonate pour 1 L d’eau – sur les feuilles de tomates ou cucurbitacées toutes les 2 semaines ou après une forte pluie afin de prévenir les champignons). De plus, une diététicienne a fait bénéficier le groupe de ses connaissances en partageant recettes et petites astuces sur les légumes récoltés (que faire avec de la bette à cardes, comment conserver les piments, etc…).
Cet été, Entre-Mamans réiterera l’expérience, les bacs verdoyants referont leur apparition dans la cour de l’organisme, procurant à nouveau cette impression de se trouver à mille lieues de la ville et de ses désagréments.
Si vous souhaitez vous aussi profiter de récoltes « maison », de légumes au goût de légumes, lancez-vous, tentez l’expérience, que ce soit dans un jardin communautaire ou dans un bac derrière chez vous! Le jardinage est en plus un excellent moyen de s’aérer en alliant l’utile à l’agréable, alors : bonnes récoltes à tous les pouces verts!

Céline Richert


Jardins communautaires de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve
Renseignements : 514-872-2273

  • Jardin Arc-en-sol, av. Pierre-De Coubertin/rue Arcand
  • Jardin B.P. Tétreaultville, rue Aubry/rue de Marseille
  • Jardin Cabrini, rue Beaubien Est/rue Cabrini
  • Jardin Cabrini (annexe), boul. Rosemont/rue Cabrini
  • Jardin Dupéré, rue Saint-Donat/rue De Forbin-Janson
  • Jardin Hochelaga (pesticides interdits), Rue La Fontaine/rue Cuvillier
  • Jardin Maisonneuve (pesticides interdits), av. Letourneux/rue de Rouen
  • Jardin Marseille, rue Du Quesne/rue de Marseille
  • Jardin Pierre-Bernard, rue Bisaillon/boul. Pierre-Bernard
  • Jardin Souligny, rue A.-A.- Desrochers/av. Souligny

  • À noter
  • Entre avril et septembre, le jardin botanique organise les Jardins-jeunes pour les 8-15 ans. Les jeunes préparent les semis de légumes, les plantent, et entretiennent leur jardinet avant d’en prendre soin tout l’été et de pouvoir récolter ce qu’ils ont semé.

  • Trucs et astuces
    Si vous plantez des tomates, pensez à mettre non loin de là des capucines ou des pétunias car elles attirent les pucerons ce qui protégera les tomates.
    Plantes amies : la camomille améliore la croissance et la saveur des choux, des oignons ou des pommes de terre.
    Plantes ennemies : la pomme de terre est l’ennemie des courges, des épinards, des radis et des tomates. Évitez également l’association oignon-légumineuse ou ail-légumineuse.
    (source Botanix)

Numéro 1 - Le TDAH, qu’est-ce que c’est ?

Je suis une maman et comme moi, il est clair que vous passez votre temps à vous inquiéter pour votre enfant.

Sera-t-il heureux dans la vie, est-ce que je lui donne assez à manger, dort-il suffisamment, pourquoi cette fièvre ne veut-elle pas tomber, et sera-t-il bon à l’école? Mais qu’en est-il de toutes ces questions lorsque surgit un vrai problème?

J’ai jonglé longtemps avec deux choix qui s’offraient à moi, de vous parler du TDAH de façon détachée et scientifique ou bien de façon personnelle et j’ai choisi la deuxième.

Mon fils âgé de 10 ans aujourd’hui, était à l’époque de la petite enfance, un petit garçon joyeux et plein d’entrain. Un petit garçon comme tous les autres, qui bougeait beaucoup, qui aimait par-dessus tout les petites voitures et les gros camions, qui défiait l’autorité comme personne, qui brisait absolument tout et qui avait la fâcheuse tendance à faire des choses étranges comme de laver le plancher avec du beurre, de vider la bouteille toute neuve de shampoing dans les toilettes ou bien de mettre tout ce qu’il trouvait dans le vidéo-cassette.
Des choses que tous les enfants font, enfin je le pensais. À la pré-maternelle, les problèmes ont commencé. Son professeur m’appelait sans arrêt pour se plaindre de lui. Il parlait sans cesse, même après plusieurs avertissements, il ne restait jamais en place, ne respectait aucune limite, ne tirait aucune leçon de ses apprentissages, il oubliait ou perdait ses choses et avait beaucoup de difficultés à se concentrer.
Après plusieurs appels, j’ai donc décidé d’en parler à mon pédiatre qui m’envoya consulter une équipe de pédopsychiatrie. Après un an de suivi par plusieurs spécialistes, on m’a annoncé que mon fils avait un TDAH (un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité). J’ai donc dû prendre la décision de le médicamenter ou non. La décision a été dure à prendre, mais la relation avec mon fils était très détériorée. J’étais épuisée et sans aide. Après 6 mois d’hésitation, j’ai finalement pris la décision d’essayer, pour voir ce que ça donnerait. Bien sûr, ce ne fut pas miraculeux, mais il était moins agité, plus concentré et il faisait des progrès à l’école.

Je me suis rendu compte qu’il m’était vraiment difficile de comprendre mon fils, de me mettre à sa place, mais surtout, j’ai réalisé à quel point je me sentais coupable. Les quelques lectures que j’ai faites sur le sujet m’ont apporté quelques réponses : les causes du TDAH, selon les avancées des recherches sur le sujet, peuvent être d’ordre neurobiologique, génétique, alimentaire ou environnemental.

Mais comment mieux comprendre le problème qui se déroule en silence dans le cerveau de l’enfant qui présente un TDAH. On sait que certaines informations ne passent pas d’un hémisphère à l’autre du cerveau, ce qui fait que le cerveau ne traite pas les données.

Le lien qui permet aux deux hémisphères de communiquer, c’est la dopamine, or le TDAH est caractérisé par un déficit en dopamine, un neurotransmetteur.
Imaginez deux personnes, une de chaque côté d’une rivière, sans pont pour traverser. L’une des deux doit donner un message à l’autre mais comment peut-elle le faire si elle ne peut pas traverser?

Les médicaments servent alors de transport à la dopamine et les informations peuvent ainsi se rendre d’un hémisphère à l’autre.

Le TDAH est un combat de tous les jours pour l’enfant et le parent. Il faut à l’enfant du soutien, de ses parents, de l’école et des spécialistes. Un encadrement rigoureux et sans relâche est aussi très souvent nécessaire.

Pour mon fils, les échecs ont été nombreux, il a dû faire face à deux redoublements, un changement d’école, plusieurs autres évaluations et de nombreux suivis en ergothérapie et art-thérapie. Son estime de lui a chuté considérablement et il doit lutter tous les jours avec l’envie de tout laisser tomber et de ne pas faire les travaux demandés en classe et à la maison.

Malgré toutes les épreuves et défis parfois difficiles à relever, le plus important reste assez simple et très souvent sous-estimé : soyez à l’écoute de votre enfant, soyez vigilant, armez vous de patience et de compréhension, mais surtout, aimez-le de toutes vos forces!

Myriam Landry

  • Au Québec, 3 à 5% des enfants ont un TDAH.
    65% d’entre eux sont médicamentés.

Numéro 1 - Devenir Maman : savoir écouter... et s’écouter

Dans la vie de tous les jours, nos proches ne sont en général pas avares de conseils ni d’avis qu’on ne leur a pas demandés. Et dès qu’on tombe enceinte, c’est pire. Famille et amis, même la caissière à l’épicerie, tout le monde y va de sa remarque, de son expérience, positive ou négative. De quoi nous embuer encore plus les idées, déjà mises à rude épreuve par nos hormones.

Généralement, une future maman va se procurer quelques livres et magazines sur la grossesse ainsi que sur la santé, le développement, l’alimentation et l’éducation des enfants, et se retrouver vite noyée sous une foule d’informations, parfois contradictoires. Rajoutez à ça les propos du médecin ou de la sage-femme qui fait son suivi, ceux du CLSC ou encore d’organismes spécialisés divers et, donc, ceux de l’entourage et même des inconnus. Comment démêler le «vrai» du «faux»?

Posons comme postulat de départ qu’il n’y pas lieu de penser en termes «vrai/faux» ni «bien/mal» - en admettant bien sûr que les besoins essentiels du bébé sont comblés. Chaque (future) maman va vivre une expérience unique, qui non seulement lui est propre, mais est aussi propre à son bébé. À chaque grossesse, à chaque enfant, son vécu. Ainsi, par exemple, les rituels de dodo de l’aîné ne vont pas forcément fonctionner pour le cadet; un bébé peut très bien être un gourmand mais son petit frère se contenter de peu; etc.

C’est donc à un vrai travail de digestion d’informations auquel il faut se livrer, à travers le prisme de notre ressenti et de nos convictions. Plutôt que d’appliquer à la lettre ce que telle «bible» du moment va proclamer ou ce qui est censé être une solution miracle transmise de mère en fille, il faut se demander si cela nous convient, et si cela convient à notre bébé.
Notre environnement nous abreuve de règles et nous demande de faire des choix constants : allaitement, biberon ou les deux? Couches lavables ou jetables? Épidurale ou non? Repas à la demande ou à heures fixes? Premiers aliments solides introduits? Et à quel âge? Le co-dodo, oui ou non?

La liste est infinie, d’autant plus que chaque époque dicte la nouvelle marche à suivre (on couchait les nouveaux-nés sur le ventre il n’y a pas si longtemps), sans compter que chaque culture a ses propres habitudes... et pressions : par exemple, tandis qu’en ce moment le Québec est complètement pro-allaitement, portage et couches lavables, en France tout cela reste rare : le biberon est roi et les couches lavables quasiment inconnues. De même, les Françaises sont bien en peine de sortir avec leurs bébés, les tables à langer étant plus ou moins inexistantes dans les lieux publics et restaurants, de même évidemment que les salles d’allaitement.
Chaque pays a de toute façon sa propre politique familiale, qui joue un grand rôle dans la façon dont on vit la maternité et les premiers mois de bébé.

Alors même si le monde extérieur regorge d’informations très utiles et que les déjà mamans auront toujours de précieux conseils, n’hésitez pas à prendre toute l’aide dont vous avez besoin mais aussi à en laisser de côté : n’oubliez pas que vous savez ce qui est le mieux pour vous et votre bébé.



Marlène Weil-Masson

Numéro 1 - Astuces

Idées récup’

- Prenez un carton de lait, coupez-le à la hauteur qui vous convient, décorez-le selon vos goûts (ou demandez à votre enfant de le faire) et solidifiez le tout à l’aide de ruban adhésif. Vous obtiendrez de belles boîtes pour ranger les crayons, les feutres ou bien d’autres choses.

- Ne jetez plus les rouleaux de papier toilette ! Faites-en des jumelles ou une longue-vue ! Prenez deux rouleaux, laissez votre enfant les décorer à sa guise et assemblez-les l’un à côté de l’autre ou l’un dans le prolongement de l’autre (avec du papier adhésif). Et voilà, votre petit explorateur pourra trouver de fabuleux trésors cachés au loin.

    Légumes vedettes
    Le navet (et le rutabaga)

    Légumes de la famille des crucifères, il s’agit en fait de deux légumes bien distincts.

    Au Québec, le « navet » est en fait le rutabaga, à la chair plus jaune.
    Les fanes (feuilles) du navet sont une excellente source de vitamine A et de folate. Elles sont également une bonne source de vitamines C et E.

    D’après certaines études, une consommation régulière de navet et de rutabaga pourrait aider à prévenir certains cancers comme celui du poumon, des ovaires et des reins (dans ce dernier cas, chez la femme).
    Le rutabaga est également une source de phosphore, qui favorise la formation et le maintien de la santé des os et des dents.

    Enfin, le navet et le rutabaga sont des sources de vitamine C qui, en plus de ses propriétés antioxydantes, contribue à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. Elle protège également des infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.

      Numéro 1 - Entre-Mamans, d'hier à aujourd'hui


      Vous connaissez Entre-Mamans parce qu’on vous en a parlé, parce que vous y êtes allé, parce que vous fréquentez cet organisme depuis un certain temps. Vous profitez des activités, bénéficiez du vestiaire et des ressources, mais connaissez-vous vraiment bien Entre-Mamans ?

      Nous vous présentons notre organisme, celui sans lequel plusieurs d’entre nous trouveraient leurs journées bien longues. Entre-Mamans se veut un lieu où les familles développent des projets de vie positifs, tissent des liens d’amitié, où les enfants sont stimulés dans leur développement, un lieu où s’enrichit la qualité de la relation parents-enfants.

      Depuis vingt ans, Entre-Mamans est officiellement au service des familles du quartier Hochelaga-Maisonneuve et de ses environs.

      En 1982, le Réseau d’allaitement maternel naissait. En 1988-1989, on y constatait les besoins grandissants des femmes enceintes et des mères. L’entraide entre les marraines et leurs filleules allait beaucoup plus loin que l’allaitement maternel. Un constat est alors fait : les mères qui donnent le biberon ont, elles aussi, des besoins.

      C’est en 1990 que le Réseau d’allaitement décide de faire une demande de charte et de créer un organisme qui répondrait davantage aux besoins des mères. C’est ainsi qu’est né le Regroupement « Entre-Mamans » Inc. une première charte fut obtenue le 17 janvier 1991. La mission de l’organisme était de regrouper en corporation les bénévoles, d’assurer leur recrutement et leur formation, de promouvoir l’entraide entre nouvelles mamans dans le but de briser l’isolement, d’encourager l’allaitement et de favoriser la santé globale des mères et de leurs enfants. En 1992, cette charte était modifiée en vue de s’adapter aux changements du milieu et de permettre une plus grande possibilité de financement. Depuis cette date, toutes les subventions accordées, que ce soit celle du SOC (soutin aux organismes communautaires) en 1992 et 1996, celle du PACE (programme d’action communautaire pour les enfants) en 1994, et beaucoup d’autres encore, permettent à Entre-Mamans de grandir. La mission de l’organisme s’est élargie afin d’y inclure les papas et de nombreuses activités se sont ajoutées afin de répondre davantage aux demandes des familles. Étant donné la demande croissante de services provenant des familles hors-quartier et la spécificité de l’organisme qui est du domaine de la périnatalité, Entre-Mamans a décidé d’offrir ses services aux familles de tout Montréal. L’organisme est désormais propriétaire d’une maison chaleureuse et spacieuse et d’une camionnette servant à aller chercher les dons pour approvisionner le comptoir vestimentaire.

      Les autres services existants sont les suivants :

      - des sessions de formation, de croissance personnelle en vue de renforcer les compétences parentales, relationnelles et la santé et le développement de l’enfant ;
      Premiers Pas Mars - Avril 2011
      - des activités sociales et culturelles visant à rapprocher les familles et les personnes de tous horizons ;
      - des services de consultation psychosociale, thérapeutique et d’accompagnement post-natal offerts par une art-thérapeute/psychothérapeute sur place et à domicile ;
      - des services de soutien et de répit ;
      - des cours d’Internet et d’informatique à la carte qui permettent aux parents d’avoir accès aux nouvelles technologies et de s’outiller pour le retour sur le marché du travail ;
      - un service d’aide-maternelle à domicile dans le cadre d’un projet en économie sociale.

      Voilà l’histoire d’Entre-Mamans, organisme grâce auquel Premiers Pas a pu voir le jour.


      Myriam Landry

      Une programmation détaillée pour l’année en cours est présentée sur le site Internet d’Entre-Mamans.

      Regroupement Entre-Mamans
      3363, rue de Rouen #1
      Montréal, QC H1W 1L4
      Téléphone : 514-525-8884

      Numéro 1 - Edito

      Tous parents !

      C’est bien connu, devenir parent, se transformer en une personne responsable et prête à tout pour le bien-être d’un enfant ne se fait pas en un jour. Il ne suffit pas d’accueillir un nouveau-né pour faire de nous des pères et des mères.

      Non, tout cela, ce « devenir parent » est bel est bien un apprentissage au quotidien, une initiation qui consiste à commettre des erreurs pour en tirer des leçons et être mieux préparé la fois d’après. Nombre d’épreuves attendent les nouveaux parents – ceux pour qui c’est le deuxième ou troisième enfant aussi d’ailleurs – qui, malgré toute leur bonne volonté, leurs recherches, leur capacité à se remettre en question, ne seront jamais suffisament préparés. Mais ces moments un peu difficiles sont, bien entendu, relégués au second plan par toutes les joies, toutes les premières fois que nous offrent les enfants : première nuit complète (!), premier sourire, premiers pas. Et tous ces instants – bons et moins bons – sont vécus différemment par chacun. Certains sont euphoriques et le font savoir au monde entier alors que d’autres ne souhaitent en faire profiter que leurs proches.

      Quoi qu’il en soit, il est bon de partager toutes nos expériences – positives ou négatives – et de voir que l’on n’est pas seul, que d’autres sont passés par là.
      Premiers Pas a pour but de faciliter ce partage, d’offrir d’éventuels pistes et conseils à ceux et celles qui se questionnent et tout simplement, d’aborder des sujets qui nous touchent tous, nous, parents d’ici et d’ailleurs, du quartier ou de plus loin, quels que soient nos origines, notre milieu social, notre religion ou nos méthodes éducatives.

      Céline Richert

      Bienvenue !

      Bienvenue sur la version internet du Journal communautaire Premiers Pas !

      Ce journal a été créé en février 2011 par quatre mamans bénévoles, membres du regroupement Entre-Mamans, et s'adresse principalement aux parents de Hochelaga mais aussi aux autres !

      Il sera édité tous les deux mois et vous y trouverez des réflexions sur le rôle de parents, des conseils et également des idées cuisine, bricolage ou de sorties à faire en famille.
      Nous y rajouterons quelques astuces et bonnes adresses, et vous pourrez y passer vos petites annonces.

      Le journal est gratuit et disponible chez Entre-Mamans, 3363 rue de Rouen #1, à Montréal (Tél : 514-525-8884).

      Il sera également disponible sur ce blog.

      Vous pouvez visiter leur site internet pour plus d'informations et connaître leur programme d'activités.